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France Culture éreinte Robert Ménard

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3 juin 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | France Culture éreinte Robert Ménard

France Culture éreinte Robert Ménard

Temps de lecture : 2 minutes

L’Ojim est déjà revenu sur les compte-rendus violemment arbitraires du Midi Libre sur les Rendez-vous de Béziers organisés par son maire Robert Ménard. On pouvait mettre cette partialité et cette mauvaise foi sur la politique locale, Jean-Michel Baylet régnant sur la PQR de la nouvelle région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon et voyant d’un mauvais œil un maire allié au Front National. Las, le service public ne rattrape pas le Midi Libre. Exemple en suivant les journaux du matin de France Culture le 30 mai. Les caractères en gras sont de la rédaction de l’Ojim.

Dès 6h40 le Jour­nal des idées com­mence fort « Édi­to­ri­al­istes et pam­phlé­taires de tous bor­ds auront fomen­té la guerre civile un week end durant à l’abri de la grande ver­rière du Palais des Con­grès de Béziers ». Bigre. Le jour­nal de 7h remet une couche en évo­quant via un reportage de Chris­tine Mon­cla un obscur con­flit entre la mairie et un artiste incon­nu. Ver­ba­tim. « …évo­quons le nou­veau ren­dez-vous pour Robert Ménard le maire de la ville, l’élu est en effet pour­suivi pour spo­li­a­tion par le Tri­bunal de Grande Instance de Mar­seille. C’est un artiste pein­tre Jean Pier­son qui l’accuse de lui avoir volé son pro­jet de fresque urbaine, Chris­tine Mon­cla l’a ren­con­tré à Béziers ».

S’ensuit un entre­tien avec l’artiste se plaig­nant de ne pas avoir été retenu (après appel d’offres) pour un pro­jet de fresque urbaine dont il dit avoir été l’initiateur. L’artiste ajoute « Je ne dirais pas que j’avais le moin­dre droit ni la moin­dre pri­or­ité » mais con­clut pour­tant : « pour moi c’est un vol ». Point d’orgue pour faire pleur­er dans les chau­mières : « L‘artiste écœuré et inqui­et pour son avenir pro­fes­sion­nel envis­age lui de quit­ter cette ville dont il était tombé amoureux il y a dix ans ». Pleurez bonnes gens, le vilain maire prive de son pain le gen­til artiste amoureux et le con­traint à l’exil.

Pourquoi don­ner tant d’importance à un con­flit micro­scopique et local à l’occasion d’un événe­ment poli­tique dont on peut penser ce que l’on veut, sinon par pure inten­tion de nuire ? France Cul­ture ici n’est pas dans l’information mais dans le for­matage des esprits et Chris­tine Mon­cla ne se com­porte pas en jour­nal­iste mais en mil­i­tante. À quand la relec­ture de la charte de Munich ?