Nicolas Beytout, fondateur, dirigeant et actionnaire de l’Opinion, le quotidien qui exprime les vœux du CAC40, souhaitait sortir par le haut d’une aventure toujours déficitaire, mais qui exerce une influence réelle dans le monde économique et politique. C’est fait avec l’arrivée du papivore Bernard Arnault, aussi actionnaire de Challenges.
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Troisième round pour le vendeur
Le premier intéressé Rodolphe Saadé n’avait fait qu’un tour de piste. Daniel Kretinsky, roi du lignite, du charbon, de Franc-tireur, de Marianne, Elle, Editis, la nouvelle chaîne T18 et d’autres intérêts avait été rebuté par les montants exigés par Nicolas Beytout.
Selon La Lettre, l’accord a été trouvé par Nicolas Bazire, homme lige de LVMH dans les médias. Le groupe de Bernard Arnault – déjà actionnaire – rachètera les parts de Nicolas Beytout mais souhaite aussi reprendre celles de la famille Bettencourt (L’Oréal) et d’autres minoritaires dont Robert Murdoch. Nicolas Beytout étant un ancien de l’Opinion était un facteur favorable pour trouver un terrain d’entente.
Risque de doublons
Si l’Agefi devrait rejoindre la même entité que les Echos, L’Opinion pourrait être placé dans un véhicule ad hoc pour éviter les risques de confusion et de rivalité avec Les Échos. On voit mal cependant comment des doublons évidents ne se traduiraient pas par des diminutions d’effectifs dans l’une ou l’autre structure.
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Claude Lenormand