Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Au secours de L’Humanité, qui sont les généreux donateurs ?

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

28 janvier 2020

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Au secours de L’Humanité, qui sont les généreux donateurs ?

Au secours de L’Humanité, qui sont les généreux donateurs ?

Temps de lecture : 2 minutes

Après un plan de licenciement et la sortie du redressement judiciaire entamé en février 2019, le quotidien communiste respire un peu. Qui sont les généreux contributeurs qui ont permis cette (provisoire) sortie de crise ?

D’abord l’État donc vos impôts

Si on addi­tionne les aides reçues par la société éditrice entre 2010 et 2018 (voir la page 3 de notre info­gra­phie), on arrive à une coquette somme proche de 30M€ ou la dépas­sant car une cer­taine opac­ité règne sur les aides indi­rectes. Y com­pris un aban­don de créance de l’État de 4,1M€ en 2013. Pour par­ler clair le jour­nal est financé par les impôts des Français et non par ses lecteurs.

Rebelote en 2019

Le jour­nal (tra­di­tion­nel refuge de nom­breux per­ma­nents du par­ti qui se retrou­vent sans emploi suite à l’affaiblissement élec­toral du PCF) va de nou­veau béné­fici­er de la générosité publique. Cette fois-ci en deux temps (voir la page 5 de notre info­gra­phie). Tout d’abord le fond de garantie des salaires (les AGS) aban­donne une créance de 2,3M€. Mais l’État remet au pot directe­ment de nou­veau avec un aban­don de créance de 2,9M€ dont une par­tie pour­rait être recou­vrée. Les paris sont ouverts, ceux qui mis­ent sur le recou­vre­ment ne sont pas cer­tains de retrou­ver leur mise.

Mais cer­taines sociétés paient aus­si leur écot : les imprimeurs, la RATP (!) et même la Cham­bre de com­merce et d’industrie de Paris, ces deux derniers pour des mon­tants non iden­ti­fiés. Mer­ci qui ?