On se perd dans les appellations du Nouvel Observateur, L’Obs, Nouvel Obs, dans l’escarcelle du groupe Le Monde depuis 2014.
Bien que le titre soit en convalescence après une mauvaise passe, les succès de la direction n’empêchent pas la mauvaise humeur de la rédaction, qui est aussi libérale libertaire que celle de ses chefs.
Valse des directeurs
Une liste qui donne le tournis avec les allers-retours de Laurent Joffrin entre L’Obs et Libération :
- Joffrin 1 (1988–1996)
- Joffrin 2 (1999–2006)
- Michel Labro (2006–2011)
- Joffrin 3 (2011–2014)
- Matthieu Croissandeau (2014–2018)
- Dominique Nora (2018–2020)
- Cécile Prieur (2020…)
Voir aussi : L’Obs, valse des directeurs de la rédaction, arrivée de Cécile Prieur
Cécile Prieur redresse la barre mais perd la confiance de la rédaction
La journaliste venue du Monde a pris les rênes avec succès en 2020, déclin des ventes enrayé, plus de numérique, une mise en page plus attrayante.
Ce ne fut pas suffisant pour la rédaction. Candidate pour rempiler, elle n’a pas obtenu les 55 % de voix nécessaires de la rédaction lors d’un scrutin tenu début juillet 2025 (source La Lettre).
55 pour, 51 contre, 16 bulletins blancs, le compte n’y est pas. Elle aura droit à un deuxième tour qui pourrait lui permettre de conserver son poste.
Le journal est toujours en perte, Xavier Niel comble les trous mais avec des prêts et non en capital, ce qui inquiète les journalistes alors que Niel touche en bonne et due forme les intérêts de ses prêts.
Claude Lenormand

















