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Souveraineté numérique, comment la DGSI veut s’affranchir de Palantir

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30 juillet 2023

Temps de lecture : 2 minutes
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Souveraineté numérique, comment la DGSI veut s’affranchir de Palantir

Temps de lecture : 2 minutes

Pre­mière dif­fu­sion le 31 jan­vi­er 2023

Les services secrets français cherchent à s’affranchir de l’américain Palantir ; qui fera une offre permettant d’affirmer la souveraineté européenne ?

Palantir ?

Sous le nom poé­tique de Palan­tir, la pierre de vision de Tolkien dans Le Seigneur des anneaux, se cache une société améri­caine de Den­ver (Col­orado), spé­cial­isée dans le recueil de « big data », de don­nées de masse. Mas­sive­ment util­isé aux États-Unis (FBI, NSA, CIA, NSA, US Air force etc) le logi­ciel est aus­si util­isé par cer­tains pays européens dont la France avec sa Direc­tion Générale de la Sécu­rité Intérieure (DGSI).

Mais qui peut garan­tir que les longues oreilles de Palan­tir ne sont pas le pro­longe­ment des ser­vices améri­cains qui se ser­vent au pas­sage pour leurs intérêts pro­pres ? La DGSI n’est sans doute pas per­suadée de la réponse et cherche un four­nisseur européen. D’au­tant plus que la société améri­caine impose la présence physique d’employés améri­cains à la DGSI pour les opéra­tions de maintenance.

Atos/Evidian ou Thales ou Airbus ou une autre alliance ?

Atos est à la croisée des chemins en séparant ses activ­ités avec la créa­tion d’Evidian, dédié à la cyber­sécu­rité. Mais Thales est aus­si sur les rangs ain­si que Air­bus. Le dossier pour­rait être ren­du plus com­plexe avec des alliances sur tel ou tel lot de l’appel d’offres de la DGSI. Air­bus serait prêt à pren­dre une par­tic­i­pa­tion minori­taire dans Evid­i­an. Mais Thales a déjà con­clu une alliance avec Atos à tra­vers leur fil­iale com­mune Athea, qui tra­vaille sur l’intelligence arti­fi­cielle pour exploiter les sig­naux faibles. Alors ? Répons­es avant l’été.