Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Quand Christophe Jakubyszyn lit des mensonges sur prompteur…

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

9 janvier 2015

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Quand Christophe Jakubyszyn lit des mensonges sur prompteur…

Quand Christophe Jakubyszyn lit des mensonges sur prompteur…

Temps de lecture : 2 minutes

Le chroniqueur politique vedette de TF1 s’est offert le luxe de contredire, sur le plateau du 20 heures hier soir, la teneur du reportage qui suivait immédiatement son intervention, en prétendant que Marine Le Pen avait refusé de participer à la manifestation d’Union nationale du dimanche 11 janvier.

Pour quiconque a enten­du le porte-parole du par­ti social­iste affirmer que le FN n’avait pas sa place au sein d’un tel rassem­ble­ment, pour quiconque a vu M. Philip­pot pro­test­er con­tre cet ostracisme, la ques­tion se pose : quelle mouche a piqué Christophe Jakubyszyn pour qu’il profère un men­songe au milieu de trois reportages qui attes­taient exacte­ment le con­traire de ce qu’ il avançait ?

On pour­rait pré­ten­dre que ses paroles ont dépassé son inten­tion mais ce n’est pas le cas puisqu’il lisait un promp­teur. En vérité deux inter­pré­ta­tions se dis­putent, à ce sujet, l’imag­i­na­tion de l’ob­ser­va­teur per­spi­cace : soit ce jour­nal­iste tra­vaille en élec­tron libre du com­men­taire et se prend pour une telle autorité dans la pro­fes­sion qu’il n’a pas pris soin de con­sul­ter le pilote du jour­nal avant de s’asseoir sur le plateau. Soit il avait expressé­ment pour mis­sion de flouter la vérité au béné­fice d’une thèse com­mode c’est-à-dire qui avait la faveur des social­istes (l’UMP, elle, a protesté con­tre l’os­tracisme anti FN).

Dans les deux cas le chroniqueur vedette de TF1 a per­du un peu du crédit qu’il pré­tendait ôter à ses adver­saires. Le téléspec­ta­teur pour­rait bien s’en souvenir.

Crédit pho­to : cap­ture d’écran vidéo BFMTV via Youtube