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4 septembre 2023

Temps de lecture : 24 minutes

4 septembre 2023

Accueil | Portraits | Tugdual Denis

Tugdual Denis

Temps de lecture : 24 minutes

Le “dernier journaliste filloniste de Paris”

Né en 1981, il est le petit-fils du colonel Jacques Allaire, héros de la guerre d’Indochine et le frère du chanoine Alban Denis, membre de l’Institut du Christ Roi et chroniqueur à Valeurs Actuelles sous le pseudonyme de « père Danziec ». Politiquement, il se définit comme « le dernier journaliste filloniste [François Fillon] de Paris », un homme de droite qui n’a pas peur de l’assumer dans un milieu pourtant extrêmement frileux avec ce type de position idéologique. Il met d’ailleurs la main à la pâte politiquement en animant dans sa ville de résidence les soirées-débats (voir conférences) organisées par la mairie de Manuel Aeschlimann (divers droite lié aux Républicains). Côté réseau, « on le dit proche de proche du PDG de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine » et d’Henri de Castries, ancien président-directeur général du groupe d’assurance Axa (2000 à 2016), président du laboratoire d’idées l’Institut Montaigne et président du comité de direction du groupe Bilderberg.

Depuis ses débuts dans le jour­nal­isme en 2007, Tug­dual Denis est apparu sur la scène médi­a­tique à plusieurs occa­sions : les attaques de Jean-Luc Mélen­chon (2012), le scoop sur Mar­i­on Maréchal (2013), le rap­proche­ment entre Emmanuel Macron et Valeurs Actuelles (2016), le scan­dale de Danièle Obono (2020). Et depuis juin 2023, il a désor­mais la lourde tâche de suc­céder à son ami Geof­froy Leje­une à la tête du mag­a­zine Valeurs Actuelles en con­tin­u­ant d’avancer « sous la mitraille. »

Formation

Après des études de philoso­phie à Rennes I (2000–2002), il a con­tin­ué à Paris‑I La Sor­bonne de 2003 à 2005 dans la même fil­ière avant d’intégrer l’Institut pra­tique du jour­nal­isme dont il est sor­ti en 2007.

Sa nébuleuse

Arnaud de Puyfontaine

Arnaud de Puy­fontaine, prési­dent du direc­toire de Viven­di depuis 2014, est con­sid­éré comme le « lieu­tenant zélé de la famille Bol­loré. » Le groupe Bol­loré est à la tête d’un empire médi­a­tique qui ne cesse de s’agrandir. Arnaud de Puy­fontaine a été aus­si le prési­dent du Con­seil d’administration de la French-Amer­i­can Foun­da­tion France entre 2015 et 2018, un puis­sant réseau politi­co-économique dont sont issus les prési­dents de la République comme Nico­las Sarkozy, François Hol­lande ou Emmanuel Macron. Il en est désor­mais l’un des prési­dents d’honneur.

Parcours militant

Infor­ma­tion non disponible.

Parcours professionnel

2012 : Jean-Luc Mélenchon attaque Tugdual Denis

Tug­dual Denis, alors reporter à L’Express, devient « l’une des cibles désignées de Mélen­chon et de ses proches». En quelques jours, Jean-Luc Mélen­chon l’accuse d’abord d’être « per­son­nelle­ment lié à l’extrême-droite », puis trois jours plus tard le leader de la gauche s’en prend à lui physique­ment en le chas­sant d’un rassem­ble­ment : « Qu’est-ce que vous faites encore là, sale petit espi­on ? Ça fait trois jours que vous m’espionnez, ren­trez à Paris écrire vos saloperies dans votre jour­nal fas­ciste. Fichez-moi le camp, dégagez ! »

Voir aus­si : Tug­dual Denis, bête noire de Jean-Luc Mélen­chon, nou­veau directeur adjoint de la rédac­tion de Valeurs Actuelles

Jean-Luc Mélen­chon pour­suit son offen­sive en accu­sant Tug­dual Denis d’être un « bon facho paten­té qui ricane ensuite dans ses répons­es à ceux qui l’interpellent sur ce curieux procédé. » Les syn­di­cats CFDT et CGT du Groupe Express Roular­ta (GER) apporteront à cette occa­sion leur sou­tien à Tug­dual Denis en protes­tant « vigoureuse­ment con­tre ces agres­sions ver­bales et cette sin­gulière assim­i­la­tion du reportage d’un jour­nal­iste à de l’espionnage. » Avant d’ajouter qu’accuser « notre col­lègue d’être lié à l’ex­trême droite est indigne : en s’en prenant vio­lem­ment à un jour­nal­iste, Jean-Luc Mélen­chon étale son mépris pour un salarié exerçant son méti­er dans le respect absolu de la déon­tolo­gie pro­fes­sion­nelle. »

Mélen­chon reprochait à cette époque à Tug­dual Denis d’avoir pub­lié sur Twit­ter un mes­sage où il affir­mait que le leader du Front de Gauche s’était caché dans une voiture pour éviter Marine Le Pen – il aurait en réal­ité été (non véri­fié) dans une usine en redresse­ment judi­ci­aire à plusieurs kilo­mètres de là.

2013 : Tugdual Denis révèle le secret de Marion Maréchal

Tug­dual Denis a été le pre­mier jour­nal­iste à divulguer le secret famil­ial de Mar­i­on Maréchal, celui de son père biologique, Roger Auque. Dans son arti­cle de L’Express, « Roger Auque était le père biologique de Mar­i­on Maréchal-Le Pen. », il révèle l’origine pater­nelle de la fig­ure mon­tante du Front Nation­al à cette époque. » Dans le livre « Mar­i­on Maréchal : Le fan­tasme de la droite », Tug­dual Denis est revenu sur cette épisode : « j’aurais préféré l’évoquer dans un long papi­er de 20.000 signes plutôt que de le sor­tir comme ça. Ça fai­sait vrai­ment presse peo­ple. Dès la pub­li­ca­tion, je prends une avalanche de cri­tiques de con­frères. Je reçois des tex­tos assas­sins de tous les gens du Front. Après, ça a été deux ans de pur­ga­toire. » Comme lors du con­grès du FN à Lyon en novem­bre 2014, alors que Tug­dual Denis demande à par­ler à Marine le Pen, la prési­dent du Front Nation­al lui rétorque sèche­ment : « C’est pour par­ler de poli­tique ou du fond des chiottes ? » Mar­i­on lui en voudra pen­dant longtemps mal­gré une expli­ca­tion lors de la cam­pagne des régionales en 2014 entre la petite-fille de Jean-Marie Le Pen et Tug­dual Denis à l’hôtel Safari de Car­pen­tras. Dans le livre « Mar­i­on Maréchal : Le fan­tasme de la droite », le jour­nal­iste « admet que la manière n’était pas la bonne. Mais sur le fond, il fait val­oir un argu­ment de poids : en ces temps de trans­parence absolue, com­ment racon­ter de bonne foi qui elle est en omet­tant cet aspect essen­tiel de la vie ? C’est donc une réc­on­cil­i­a­tion a min­i­ma. Même si Mar­i­on, comme ses par­ents Yann et Samuel, n’a jamais vrai­ment digéré l’affaire. » Deux ans après, le mag­a­zine L’Ex­press sera con­damné en 2015 à vers­er 10.000 euros de dom­mages et intérêts à Mar­i­on Maréchal-Le Pen pour atteinte à sa vie privée, le tri­bunal de grande instance de Paris avait estimé que « la révéla­tion de l’ex­is­tence et de l’i­den­tité d’un père biologique » représen­tait « en soi une atteinte par­ti­c­ulière­ment grave à l’in­tim­ité des per­son­nes con­cernées. ». Par con­tre, celle qui est à l’origine de cette infor­ma­tion reprise par Tug­dual Denis, la jour­nal­iste Chris­tine Clerc, auteur du livre « Les Con­quérantes, douze femmes à l’as­saut du pou­voir » ne sera pas inquiétée. Yann Le Pen, la mère de Mar­i­on Maréchal, avait déclaré regret­ter « amère­ment de s’être con­fiée à Chris­tine Clerc : “En vingt ans, aucun jour­nal­iste à qui j’en avais par­lé ne s’est per­mis de relay­er cet épisode. (…) Je suis très gênée.”»

Mais l’histoire n’est pas ter­minée, puisque l’arrivée de Tug­dual Denis à l’été 2016 à sein de l’équipe de Valeurs Actuelles va créer quelques remous entre Geof­froy Leje­une et Mar­i­on Maréchal, cette dernière l’appelant pour lui dire « c’est dégueu­lasse ce que tu fais ! » Une brouille qui dur­era trois mois avant que les réal­ités de la poli­tique repren­nent le dessus. D’ailleurs, Geof­froy Leje­une a fait de l’arrivée de Tug­dual Denis au sein de la rédac­tion de Valeurs Actuelles, une preuve de son « indépen­dance » face à ceux qui pour­raient dénon­cer une col­lu­sion entre la mag­a­zine de droite con­ser­va­trice et l’ex-Front Nation­al. Une oppo­si­tion qui ne gêne pas Tug­dual Denis, « le jour­nal [Valeurs Actuelles] reste finale­ment assez sévère vis-à-vis du Front nation­al.»

2016–2023 : Le rapprochement entre Emmanuel Macron et Valeurs Actuelles

Le rap­proche­ment entre Emmanuel Macron et le mag­a­zine Valeurs Actuelles ne s’est évidem­ment pas fait pour les mêmes raisons. Pour le prési­dent de la République, cette rela­tion est un moyen de chas­s­er sur les ter­res de la droite et d’essayer de séduire ses électeurs qui pour­raient être sen­si­bles à quelques appels du pied. Con­cer­nant Valeurs Actuelles, les intérêts sont d’abord de cass­er l’image de vilain petit canard de la presse et accéder à une cer­taine recon­nais­sance. Ensuite, il y aus­si l’idée de sat­is­faire 26% de ses lecteurs qui votent Emmanuel Macron (25% Marine Le Pen, 24% Zem­mour en 2022). Dans ce rap­proche­ment entre l’ex-ministre de l’Économie et Valeurs Actuelles, Tug­dual Denis fait par­tie inté­grante de ce dis­posi­tif ini­tié par l’ancien directeur de la rédac­tion de VA, Yves de Ker­drel (mem­bre comme Macron de la Com­mis­sion Attali et de la French-Amer­i­can Foun­da­tion). En août 2016, il accom­pa­gne le futur cou­ple prési­den­tiel lors de sa vis­ite privée à Philippe de Vil­liers au Puy du Fou, en Vendée. Une vis­ite qui avait pour but de séduire l’électorat catholique et con­ser­va­teur dont Philippe de Vil­liers est l’un des fers de lance en vue des élec­tions prési­den­tielles de 2017. Pour Valeurs Actuelles, c’est « un sig­nal encour­ageant, se dit l’heb­do­madaire, sou­vent tenu à dis­tance par les pou­voirs, et soucieux de banal­i­sa­tion»

Depuis, il y a eu la remise de la légion d’honneur à Michel Houelle­becq en présence de la rédac­tion de Valeurs Actuelles, l’interview exclu­sive sur l’islam, l’identité française et l’immigration accordée par le prési­dent de la République en 2019 à Louis de Raguenel avec Tug­dual Denis, Geof­froy Leje­une et des entre­tiens réguliers avec plusieurs min­istres du gou­verne­ment (Mar­lène Schi­ap­pa, Gérald Dar­manin, Ben­jamin Griveaux, Flo­rence Par­ly, Jean-Paul Delevoye, Gabriel Attal) et le licen­ciement de Geof­froy Leje­une, jugé par le pro­prié­taire de Valeurs Actuelles, Iskan­dar Safa, trop proche du can­di­dat Éric Zem­mour. Le rôle de Tug­dual Denis, jugé plus policé poli­tique­ment, va être de con­cili­er les dif­férentes com­posantes de la Droite française au sein de Valeurs Actuelles selon la feuille de route d’Iskandar Safa. Ce que résume un cadre de VA comme la réc­on­cil­i­a­tion entre « le lec­torat adepte du par­ti de l’ordre — un par­ti qui va de Macron à Zem­mour (…) — et une autre par­tie de notre lec­torat rad­i­cale­ment con­ser­va­trice qui s’oppose à la bour­geoisie libérale. »

2020 : Obono Valeurs-Actuelles

Tug­dual Denis et Valeurs Actuelles se retrou­vent au cœur de la tem­pête médi­a­tique après la pub­li­ca­tion d’une poli­tique-fic­tion « Obono l’Africaine » qui met­tait en scène la députée LFI Danièle Obono au XVIIIe siè­cle, en Afrique, placée dans la con­di­tion d’une esclave. Danièle Obono avait dénon­cé « De la merde raciste dans un tor­chon » sur Twit­ter. Elle avait reçu le sou­tien de plusieurs mem­bres du gou­verne­ment dont le min­istre de la Jus­tice Éric Dupond-Moret­ti, la min­istre chargée de l’é­gal­ité hommes femmes Élis­a­beth Moreno et le Pre­mier min­istre Jean Cas­tex. Le chef de l’É­tat Emmanuel Macron avait lui aus­si appelé Danièle Obono pour lui faire part de sa « con­damna­tion claire de toute forme de racisme. » Tug­dual Denis, alors directeur adjoint de la rédac­tion, avait présen­té les excus­es de Valeurs Actuelles : « on com­prend, avec la charge sym­bol­ique extrême­ment vio­lente de cette image, que Danièle Obono soit choquée. On s’ex­cuse auprès d’elle à titre per­son­nel », avait-il dit, assur­ant que son jour­nal n’é­tait « pas raciste. »

En 2021, durant leur procès, les jour­nal­istes de Valeurs Actuelles invo­queront la « satire » poli­tique, tout en regret­tant la tour­nure qu’avait prise la polémique. Le directeur de pub­li­ca­tion du mag­a­zine Érik Mon­jalous, ren­voyé devant le tri­bunal pour ce délit, ain­si que le directeur de la rédac­tion Geof­froy Leje­une et le rédac­teur de l’ar­ti­cle Lau­rent Jul­lien, jugés pour com­plic­ité, ont été con­damnés pour injure raciste à une amende de 1 500 euros cha­cun et à vers­er 5 000 euros de dom­mages et intérêts à Danièle Obono.

2023 : Le licenciement de Geoffroy Lejeune et son remplacement

Le départ de Geof­froy Leje­une et son rem­place­ment par Tug­dual Denis s’est déroulé en 2 actes. Le pre­mier acte s’est déroulé en octo­bre 2022 lorsque la Let­tre A et Le Monde annon­cent le licen­ciement du directeur de la rédac­tion par le pro­prié­taire du mag­a­zine Valeurs Actuelles, le fran­co-libanais Iskan­dar Safa, rem­placé par l’ex-directeur de la rédac­tion du Parisien, Jean-Michel Sal­va­tor. Grâce à une mobil­i­sa­tion médi­a­tique sur les réseaux soci­aux (#JeSu­is­LàPour­VA) et une cam­pagne d’abonnements réussie (7 000 nou­veaux), Geof­froy Leje­une sauve « sa tête mais elle ne tient plus qu’à un fil, mais celui-ci n’a pas été coupé par Safa. Pas encore, en tout cas. » Durant ce pre­mier acte, Tug­dual Denis a joué les intermédiaires :

« j’ai eu l’ac­tion­naire au télé­phone. Il m’a dit que le lien n’é­tait pas rompu, que ce qu’on lisait dans la presse n’en­gageait que ceux qui pub­lient ces infor­ma­tions-là et ceux qui y croient. Qui veut nous désta­bilis­er ? Je ne sais pas.»

Avant d’ajouter :

« Ceux qui voudraient nous désta­bilis­er sous-esti­ment que faire par­tir Geof­froy Leje­une, ce n’est pas crédi­ble, ni viable pour le jour­nal. À cause du degré d’in­car­na­tion qu’il a de Valeurs actuelles. Ce sont deux entités extrême­ment liées. »

Le deux­ième acte s’est déroulé en juin 2023 lorsque Tug­dual Denis, alors numéro 2 de Valeurs Actuelles, est nom­mé en juin 2023 comme directeur de rédac­tion à la place de son ami Geof­froy Leje­une, licen­cié par le pro­prié­taire le groupe Val­monde à cause prob­a­ble­ment d’une trop grande prox­im­ité avec Éric Zem­mour lors de la prési­den­tielle de 2022 et une dégra­da­tion des comptes pour l’exercice 2023. Dans son com­mu­niqué Val­monde indique que « Tug­dual Denis aura notam­ment pour mis­sion de main­tenir la con­ti­nu­ité de la ligne édi­to­ri­ale de VA, dans la fidél­ité à son his­toire et à sa voca­tion : celle d’être un jour­nal assumant une ori­en­ta­tion con­ser­va­trice, attaché aux valeurs de la France, et libre de toute attache par­ti­sane. » Il devra aus­si « ren­forcer la dimen­sion de mag­a­zine d’information et d’enquête » du mag­a­zine et « ampli­fi­er » son « développe­ment numérique. »

Out­re le licen­ciement de Geof­froy Leje­une, Tug­dual Denis a géré les démis­sions de Char­lotte d’Ornellas et de Raphaël Stainville. Après sa prise de fonc­tion, le nou­veau directeur de la rédac­tion a tenu a remer­cié « son ami » Geof­froy Leje­une, d’avoir vécu avec lui « les plus belles et intens­es années de ma vie pro­fes­sion­nelle » et d’annoncer qu’ils con­tin­ueraient à se « bat­tre pour VA : défendre son his­toire, ses lecteurs, ses valeurs » et notam­ment pour que Valeurs Actuelles reste un « un jour­nal de droite con­ser­va­trice » avec « la garantie absolue et la promesse de la part de notre pro­prié­taire»

En plus du départ for­cé de Geof­froy Leje­une, Tug­dual Denis a été pris dans une autre tour­mente médi­a­tique avec les licen­ciements de deux jour­nal­istes du site, Bau­doin Wis­sel­man et Wil­frid Morti­er, pour leur col­lab­o­ra­tion avec l’humoriste Papac­i­to. Selon des indis­cré­tions du jour­nal Libéra­tion, Tug­dual Denis, alors directeur adjoint de la rédac­tion, leur avait « passé un énorme savon » lors d’une entre­vue une dizaine de jours avant leurs licen­ciements : « vous faites vrai­ment, vrai­ment, vrai­ment chi­er ! Je ne sais pas ce qu’il se passe dans votre tête. Vous êtes ses chaouchs [larbins, ndlr] dans une vidéo en util­isant le stu­dio en plus. Vous êtes indéfend­ables ! » (Libéra­tion). La con­signe de Tug­dual Denis avait été d’étouffer l’affaire « moi mon seul truc, c’est que Jean-Louis Valentin ou Iksan­dar Safa n’aient pas vent de cette his­toire. Le jour, où [le nou­veau prési­dent de Val­monde, Jean-Louis Valentin ou Iksan­dar Safa, le pro­prié­taire des titres du groupe] ont vent de cette his­toire, c’est sûr que dans la minute, ils vont me deman­der de vous vir­er. » Selon Libéra­tion, cette option était red­outée par Tug­dual Denis pour des raisons surtout « égoïstes » : « ce serait le pire ser­vice à me ren­dre, parce que le seul objec­tif que j’ai après le départ de Geof­froy Leje­une, c’est de ne pas pass­er pour un mec cen­triste, dont le pre­mier geste serait de vir­er des gens parce qu’ils se sont asso­ciés à un mec d’extrême droite. » Tug­dual Denis avait fini cette réu­nion en s’en remet­tant « au Seigneur et aux dieux de la man­sué­tude » pour que l’affaire ne s’ébruite pas. Chose que le jour­nal Libéra­tion s’était fait un malin plaisir de faire, avec le licen­ciement de deux jour­nal­istes pour résultat.

Carrière

Valeurs actuelles
  • Depuis juin 2023 : directeur de rédaction
  • D’oc­to­bre 2018 à juin 2023 : directeur adjoint de la rédaction
  • 2016 — 2017 : grand reporter politique
Chroniqueur à RTL
  • depuis sep­tem­bre 2022
Éditorialiste à BFMTV
  • depuis août 2021
Le Point (2017–2018)

Grand reporter politique

L’Express (2011–2016)

Jour­nal­iste poli­tique chargé de suiv­re le Front National

France Soir (2011)

Jour­nal­iste politique

La Croix (2003 puis 2007)
France Inter (2007)
Autres titres

Un Tug­dual Denis a tra­vail­lé aus­si pour le quo­ti­di­en La Voix du Nord (2006) et pour le mag­a­zine Bre­tons. Il est intéres­sant de not­er qu’en avril 2008, dans un entre­tien accordé à Bre­tons, au rédac­teur en chef Didi­er Le Corre et au jour­nal­iste Tug­dual Denis, Jean-Marie Le Pen avait réaf­fir­mé que les cham­bres à gaz étaient « un détail de l’his­toire de la Sec­onde Guerre mon­di­ale. ». M. Le Pen avait affir­mé dans un com­mu­niqué qu’il n’avait « pas autorisé » le mag­a­zine Bre­tons « à pub­li­er cette inter­view » et qu’il le lui avait même « inter­dit expressé­ment par let­tre recom­mandée. » « Vrai » répond M. Le Corre, qui pré­cise que ce refus de pub­li­ca­tion était lié à un dif­férend sur la cou­ver­ture du men­su­el. Selon Tug­dual Denis, « on ne venait pas du tout pour le faire par­ler des Arabes, des juifs ou de la sec­onde guerre mon­di­ale, mais pour une inter­view sur le para­doxe qui existe entre le fait qu’il se réclame tou­jours de la Bre­tagne alors que le vote bre­ton pour le FN n’ex­iste qua­si­ment pas. ». Une enquête prélim­i­naire pour « dis­crim­i­na­tion raciale et religieuse » sera ouverte par le par­quet de Paris en mai 2008 et finale­ment il n’y aura aucun procès.

Collaborations

2023

Ani­ma­teur du débat entre Sibeth Ndi­aye, anci­enne porte parole du gou­verne­ment et secré­taire d’État et Rose­lyne Bach­e­lot, anci­enne min­istre, organ­isé par la mairie d’Asnières-sur-Seine sur le thème « la vie après la poli­tique. »

2022

Ani­ma­teur de la soirée-débat « Gas­tronomie : excel­lence à la française » organ­isée par la mairie d’Asnières-sur-Seine avec comme invités, Chris­t­ian Le Squer, Chef cuisinier au Georges V Four Sea­sons, trois étoiles au Guide Miche­lin et Gau­ti­er Bat­tis­tel­la, écrivain et ancien jour­nal­iste gas­tronomique au Guide Michelin.

Ani­ma­teur de la soirée-débat « secrets de grands patrons » organ­isée par la mairie d’Asnières-sur-Seine avec comme invités, Arnaud de Puy­fontaine, prési­dent du groupe Viven­di, et Hen­ri de Cas­tries, prési­dent de l’Institut Mon­taigne et ancien prési­dent d’Axa France.

Ani­ma­teur de la soirée débat « La fab­rique de l’information » organ­isée par la mairie d’Asnières-sur-Seine avec comme invités les jour­nal­istes Sonia Mabrouk et David Pujadas.

Ce qu’il gagne

En 2018, selon la Let­tre de l’Audiovisuel, citant une source interne au mag­a­zine Valeurs Actuelles, « le mon­tant de son salaire serait de 10 000 euros par mois. » Une somme réfutée par le directeur de la rédac­tion de l’éopque, Geof­froy Leje­une, « per­son­ne n’est payé autant au sein du groupe Val­monde. »

Publications

  • « La vérité sur Édouard Philippe » (Édi­tions Robert Laf­font, 2021) : « Fruit de mul­ti­ples aller-retours au Havre, il s’ag­it d’un por­trait je crois assez intime de l’an­cien Pre­mier min­istre. Parce que je voulais savoir qui il était, ce qu’il pen­sait, et à quoi il se pré­parait. »
  • « La vérité sur le mys­tère Fil­lon » (Édi­tions Plon, 2020) : « Pen­dant plus d’un an, Tug­dual Denis a ren­con­tré François Fil­lon et ses proches : sa femme Péné­lope, ses cinq enfants, son frère Pierre, mais aus­si et entre autres le cap­i­taine d’in­dus­trie Hen­ri de Cas­tries, l’écrivain François Sureau ou le séna­teur Bruno Retail­leau. C’est l’his­toire d’une ascen­sion et d’une chute. Celle de la cam­pagne prési­den­tielle de 2017, racon­tée de l’in­térieur par une famille bousculée. »

Il a dit

« Il s’agit de ten­ter de décrire nous-mêmes ce que nous esti­mons être la droite. Par nos choix de unes déto­nantes, d’enquêtes abra­sives, de por­traits de per­son­nal­ités que nous voulons met­tre en avant, de sit­u­a­tions que nous tenons à dénon­cer. Par nos reportages dans les endroits qui dérangent, par nos réc­its des événe­ments qui élèvent. », Valeurs Actuelles, 21 juin 2023.

« Les thé­ma­tiques fortes qui sont les nôtres ne changent pas, ne chang­eront pas : la cul­ture française et clas­sique, l’histoire et la reli­gion dans leurs pro­fondeurs, un regard mûr sur la géopoli­tique, une recen­sion sans con­ces­sion de la vie poli­tique, un por­trait éclairant et lucide de la société. », Valeurs Actuelles, 21 juin 2023.

« Les enjeux poli­tiques, socié­taux et cul­turels de notre époque nous con­duisent à la plus grande des vig­i­lances. Cer­tains nous qual­i­fieront de déclin­istes. Nous leur opposerons sim­ple­ment que nous avons le sens du trag­ique. Ain­si que du réel. L’affaissement du catholi­cisme et la dilu­tion de sa puis­sance matricielle bous­cu­lent notre pays. Com­biné au sur­gisse­ment d’un pro­gres­sisme tou­jours plus woke et décon­struc­teur, cela pro­duit des bas­cule­ments anthro­pologiques majeurs que nous nous devons de blâmer, de sur­mon­ter. L’immigration mas­sive pose des ques­tions démo­graphiques et civil­i­sa­tion­nelles que nous ne cesserons de soulever, mal­gré les inter­dits moraux. », Valeurs Actuelles, 21 juin 2023.

« Tou­jours, nous explorerons les pistes du sur­saut. (…) Inlass­able­ment, nous chem­inerons ain­si sur les sen­tiers de l’anticonformisme. Nous fer­ons men­tir ceux qui pensent qu’il ne peut y avoir de presse de droite courageuse en France. Valeurs actuelles ne vien­dra jamais gar­nir le cimetière des vic­times du poli­tique­ment cor­rect. », Valeurs Actuelles, 21 juin 2023.

« Dar­manin évo­quait “le retour des bruits de botte” en dénonçant la tri­bune des mil­i­taires. Mais il pense que les Français ont envie d’entendre quel genre de bruits ? Les Français ils ont envie d’entendre des bruits de menottes, des bruits de matraques, des portes de four­guons qui fer­ment. Ils ont envie que les voy­ous aient peur dans ce pays et que la peur change de camp.», Tug­dual Denis, Twit­ter, 6 mai 2021.

« Oui, les accu­sa­tions de Pap Ndi­aye nous restent en tra­vers de la gorge. Non, nous n’allons pas en rester là. (…) c’en est fini de laiss­er les pleu­tres manier l’insulte. Min­istre ou pas, ils ne nous intimi­dent claire­ment pas. », Tug­dual Denis, Twit­ter, 13 mai 2023.

« Je suis à l’aise avec cette trans­parence, et le jour­nal reste finale­ment assez sévère vis-à-vis du Front nation­al.», Revue Charles 

Geof­froy Leje­une : « Il a ostracisé tout le monde par le tra­vail, il a mis en dan­ger son cou­ple mais aus­si sa san­té pour être le meilleur », Revue Charles

« Ce que j’aime dans le pro­gramme économique de François Fil­lon de 2016, ce n’est pas la réduc­tion obses­sion­nelle de la dette (dont je pré­cise qu’elle se base plus sur une décon­struc­tion des dépens­es inutiles et de la bureau­cratie que sur une agres­sion du mod­èle social), mais la con­vic­tion que de sim­ples réformes con­jonc­turelles ne suf­fi­raient pas. Il voulait abolir les 35 heures, et, comme le racon­te celui qui aurait dû être son secré­taire général de l’Élysée Antoine Gos­set-Grainville, procéder dès les pre­mières heures du quin­quen­nat à la réforme des retraites. En rel­e­vant d’emblée l’âge de départ. Au pas de course, et sans bar­guign­er ! », Le Figaro, 3 juil­let 2020.

« C’est telle­ment facile de ricaner de la grande bour­geoisie, de son niveau de vie ou de ses tra­di­tions. Eh bien allons‑y, et voyons qui ils sont. Oui, je suis allé à la chas­se avec Hen­ri de Cas­tries. Mais, non, cet homme n’a rien d’un dirigeant hors sol et arro­gant. Sa voiture sent le chien et le grand air. Je voulais ren­dre hom­mage à une cer­taine élite. Pas tant finan­cière qu’éducationnelle. Il ne s’agit pas d’argent, il s’agit de goût pour le tra­vail bien fait et la trans­mis­sion. De dis­cus­sions qui vous élèvent. D’absence de vul­gar­ité. De gens que leur posi­tion oblige à ren­dre à la France ce que le pays attend d’eux. », Le Figaro, 3 juil­let 2020.

« Parce qu’il aurait fal­lu être fou pour ne pas le faire. Vous imag­inez? Un monastère [de Solesmes] fréquen­té jadis par votre per­son­nage prin­ci­pal, des moines silen­cieux qui vous lais­sent écrire en paix à qua­tre kilo­mètres à vol d’oiseau du manoir de Beaucé, des repas pris en com­mun à écouter de saines lec­tures, la mélopée du gré­gorien déli­cate­ment chan­té le soir aux com­plies, les cyprès debouts et dignes dressés dans la cour de l’abbaye, la Sarthe qui coule en con­tre­bas… Mais ce n’est pas qu’un décor. Ce fut aus­si une quête. Comme vous l’avez com­pris, je trou­ve l’époque sévère. Par­fois même cru­elle. Or j’avais besoin de com­pren­dre pourquoi notre société, qui reproche au chris­tian­isme sa rigueur morale, se mon­tre para­doxale­ment féroce avec ceux qu’elle estime pêcheur. Un matin, un vieux moine a toqué à ma porte, s’est assis sur le petit lit sim­ple de ma cel­lule pas­sagère, et m’a don­né la clé. Il m’a expliqué avec des ter­mes choi­sis ce qui man­quait au monde des hommes de notre temps. Ce jour-là, il m’a souf­flé le mot mis­éri­corde. », Le Figaro, 3 juil­let 2020.

« Emmanuel Macron a par­lé de « moment impor­tant » con­cer­nant les émeutes. Non, il s’agit d’une tragédie nationale. Qui pose des ques­tions ver­tig­ineuses sur notre rap­port à la police, à l’immigration, et à l’éducation. », Tug­dual Denis, Twit­ter, 6 juil­let 203.

« D’après un sondage IFOP pub­lié dans Mar­i­anne, les lecteurs de Valeurs Actuelles ont voté le 10 avril à : 26% pour Macron ; 25% pour Marine Le Pen ; 24% pour Zem­mour », Tug­dual Denis, Twit­ter, 20 avril 2022.

« S’il n’a rien de sur­prenant, le réflexe pavlovien des syn­di­cats qui con­siste à blo­quer avant même de mobilis­er, à quelque chose de las­sant. Emmanuel Macron aurait dû faire sa réforme des retraites dès le lende­main de sa réélec­tion. », Tug­dual Denis, Twit­ter, 12 jan­vi­er 2023.

« Notre quo­ti­di­en, à Valeurs actuelles, c’est d’avoir l’im­pres­sion de jouer en effet avec le feu. Mais nous avions le naïf espoir que ce n’é­tait pas le cas, en l’e­spèce. Notre ligne est d’être anti­con­formiste et incor­rect, mais on tente de ne jamais dépass­er les lim­ites. Pour autant, nous nous sommes excusés auprès de Danièle Obono, parce que ce n’é­tait en rien une attaque con­tre elle. », Le Point, 29 août 2020.

« Et puis en tant que jour­nal­iste de droite, j’avais une inter­ro­ga­tion pro­fonde: Édouard Philippe peut-il encore se réclamer de ce camp-là? », Le Figaro, 17 sep­tem­bre 2021.

« Dans tout pays nor­male­ment civil­isé et raisonnable­ment dans l’au­todéfense, cette inqual­i­fi­able révolte de la fin du mois de juin aurait dû sym­bol­ique­ment provo­quer qua­tre mois de deuil nation­al et des révo­lu­tions coper­ni­ci­ennes à tous les étages des poli­tiques publiques. Chaîne pénale, ges­tion migra­toire, édu­ca­tion, sim­pli­fi­ca­tion admin­is­tra­tive de la vie des policiers, rap­port à notre his­toire; les ver­tiges ne man­quent pas. », Valeurs Actuelles, 13 juil­let 2023.

« Je suis peut-être le dernier jour­nal­iste fil­loniste de Paris », Ouest-France, 13 novem­bre 2022.

« Été glaçant pour la nation française. Du feu, des morts, et les fous rires de nos agresseurs qui cou­vrent les larmes d’un pays aba­sour­di par la haine de ses pro­pres enfants. », Valeurs Actuelles, 6 juil­let 2023.

Le lende­main de la paru­tion de l’article sur Danièle Obono, la députée de Paris reçoit un mes­sage de Tug­dual Denis, qu’elle a con­servé. Il récuse aus­si tout racisme : « Si tel nous avait paru le cas, nous n’aurions jamais pub­lié. Libre à cha­cun d’apprécier ce texte, mais ce texte, de par sa nature fic­tion­nelle, vise juste­ment à décrire l’horreur qu’a pu être l’esclavage en allant loin dans la descrip­tion, argu­mente-t-il. Après, là où nous ne serons pas d’accord, c’est que nous pen­sons qu’une lec­ture seule­ment indigéniste de l’esclavage est par­tiale et par­tielle. Et c’est cela que ce texte remet en cause. », Le Monde, 8 sep­tem­bre 2020.

« Tu peux nous pass­er au détecteur de men­songes ou nous faire exam­in­er chez tous les neu­ro­logues, on n’a rien de raciste. », Le Monde, 8 sep­tem­bre 2020.

Ils ont dit

« Chez Robert Laf­font, cer­tains ont remar­qué que Sophie Char­navel s’é­tait entichée de Tug­dual Denis. L’au­teur a pub­lié un livre sur François Fil­lon, un autre sur Édouard Philippe, pos­sède une belle plume et l’art de se faire des amis; Arnaud de Puy­fontaine l’apprécie. », L’Express, Fusion Edi­tis — Hachette : quand le nom de Bol­loré fait trem­bler le monde de l’édition, 3 févri­er 2022.

« Lorsque Vin­cent Bol­loré impose son cast­ing à la tête des titres de presse du groupe Lagardère, le nom de Tug­dual Denis cir­cule pour diriger Le JDD. Et quand son éditrice lance Deux mille vingt-deux, une revue de bonne fac­ture sur la cam­pagne prési­den­tielle, le jour­nal­iste lui ouvre son car­net d’adress­es, com­mande des papiers, assure une par­tie des relec­tures. Un tra­vail de coré­dac­teur en chef de l’om­bre : le mook, con­traire­ment à l’usage, n’a pas d’ours, cet organ­i­gramme où appa­rais­sent les noms et fonc­tions de cha­cun. Récem­ment, Sophie Char­navel a cher­ché un auteur pour écrire un livre sur Sarah Knafo, la com­pagne du can­di­dat de Recon­quête?; c’est à Tug­dual Denis qu’elle a demandé des noms de jour­nal­istes poli­tiques. », L’Express, Fusion Edi­tis — Hachette : quand le nom de Bol­loré fait trem­bler le monde de l’édition, 3 févri­er 2022.

« Non con­tent d’être sym­pa­thique, Édouard Philippe a aus­si le bon goût de s’as­sumer en homme de droite. Le philip­pisme serait donc, qu’on se le dise, beau­coup moins cen­triste que le jup­péisme. Tel est, en sub­stance, la morale du livre du jour­nal­iste Tug­dual Denis, directeur adjoint de Valeurs actuelles.La Vérité sur Édouard Philippe (Robert Laf­font) est un voy­age dans l’in­tim­ité et l’en­tourage de l’an­cien Pre­mier min­istre agré­men­té de moult digres­sions géo­graphiques et his­toriques sur Le Havre, la Sicile ou la guerre d’In­do­chine. Comme il l’avait fait dans son précé­dent essai qui pré­tendait dire «la vérité» sur François Fil­lon, Denis se met en scène comme l’a­mi de son héros. Ensem­ble, ils ouvrent de bonnes bouteilles, échangent des blagues, admirent les ciels du pein­tre nor­mand Eugène Boudin et par­lent de leur vitili­go, mal­adie de l’épi­derme dont ils sont tous deux affec­tés. », Libéra­tion, 21 sep­tem­bre 2021.

Pho­to : cap­ture d’écran vidéo L’Express

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