France Inter, « sta­tion plu­ral­iste du ser­vice pub­lic », comme le dit sans rire Lau­rence Bloch, prési­dente de Radio France, dif­fuse sa cohorte d’humoristes autorisés. Sophia Aram, Thomas VdB, Char­line Van­hoe­nack­er, et Marie s’infiltre qui ne sera restée que quelques semaines.

Marie s’infiltre

La recette de la jeune Marie Beno­liel : s’infiltrer de manière anonyme dans un évène­ment pour y provo­quer un inci­dent ou pour s’en moquer.

Les occa­sions ne man­quent pas : un meet­ing de Marine Le Pen en 2017 (qui la fera con­naître), un autre de Cédric Vil­lani pour les munic­i­pales à Paris en 2020, une marche des fiertés en 2018 ou un défilé Chanel en 2019. En juil­let 2025, elle déclare avoir été chas­sée d’un café à Mar­seille en tant que juive.

France Inter, aller et retour

Retenue début sep­tem­bre 2025 pour partager le créneau de 8h55 notam­ment avec François Morel, le fer de lance gauchiste (voir infra) des humoristes de la sta­tion, elle n’aura bril­lé que jusqu’à la mi-novem­bre. Pour l’avoir écoutée une fois, nous pou­vons con­firmer que sa presta­tion – con­for­mé­ment à la ligne dite humoris­tique de la chaîne – n’avait aucun humour. Elle s’en défendra en déclarant sur C à vous : « Je ne suis pas là pour faire rire, ce n’est pas mon objec­tif. » Pari gagné !

Voir aus­si : François Morel, portrait

Claude Lenor­mand