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L’Opinion poursuit sa route dans un milieu sinistré

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9 juin 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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L’Opinion poursuit sa route dans un milieu sinistré

Temps de lecture : 2 minutes

Dans un entretien à puremedias.com, Nicolas Beytout et Christophe Chenut reviennent sur les deux ans du quotidien L’Opinion. D’après son fondateur, « il se porte bien », mais au-delà de l’intérêt de ce journal qui se dit « libéral, pro-business et pro-européen » tout en se disant différent, ce qui importe ici est sa résistance au sein d’une presse écrite qu’on disait morte.

Or après deux ans d’ex­is­tence dans ce milieu dif­fi­cile, L’Opin­ion peut se van­ter d’une dif­fu­sion à 35 000 exem­plaires, « la même depuis le lance­ment », et d’une fréquen­ta­tion web de 720 000 vis­i­teurs uniques par mois, alors même que 25 % du site seule­ment est en accès libre. De bons résul­tats donc avec le papi­er pour « l’in­flu­ence » et le web pour « l’au­di­ence ».

Une réus­site à la Medi­a­part ? Non, assure Beytout. « Le mod­èle de “Medi­a­part” est très dif­férent car ils ne suiv­ent pas l’ac­tu­al­ité. Ils créent leur actu­al­ité. C’est du moins leur ambi­tion. Nous, on sort des scoops, pas aus­si fra­cas­sants, mais on en sort. Le scoop, c’est le pro­duit d’ap­pel. La promesse faite à nos lecteurs sur le long terme, c’est qu’avec nous, ils auront un angle, une analyse, une vision ori­en­tée de l’ac­tu­al­ité », explique-t-il.

Désor­mais, l’ob­jec­tif est de se main­tenir, tout en évi­tant le piège de la course au buzz. « La presse qui dit la même chose que les autres et qui pré­tend faire pay­er n’a aucune chance d’y arriv­er. Une presse qui dit ce qu’on ne trou­ve pas ailleurs car elle est tech­nique ou très spé­cial­isée a une chance de faire pay­er », croit savoir Nico­las Beytout, sûr de sa différence.

Enfin, con­cer­nant l’anony­mat ini­tial des investis­seurs du jour­nal, le fon­da­teur affirme que « cela ne venait pas de nous ». Et d’ex­pli­quer que « cer­tains investis­seurs tra­vail­lant notam­ment avec des col­lec­tiv­ités locales n’avaient pas envie d’as­sumer le côté engagé du jour­nal et préféraient rester anonymes ».

Voir notre portrait de Nicolas Beytout