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Lancement de l’Observatoire du journalisme hongrois

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7 août 2020

Temps de lecture : 2 minutes
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Lancement de l’Observatoire du journalisme hongrois

Temps de lecture : 2 minutes

Red­if­fu­sion esti­vale 2020. Pre­mière dif­fu­sion le 8 jan­vi­er 2020

Le lundi 6 janvier 2020 à 10 h était mis en ligne à Budapest le site de la Fondation pour la transparence du journalisme ojim.hu, en lien avec l’Ojim. Après plus d’une année de gestation, quelques voyages entre Paris et Budapest, une jeune équipe enthousiaste est constituée avec un site qui s’inspire de celui de la France mais avec son style propre.

Des points communs

Le logo, les por­traits de jour­nal­istes, une par­tie des codes couleurs, la volon­té de sor­tir du ron­ron et de l’entre-soi du monde libéral lib­er­taire, l’exigence de rester factuel et au plus près du réel, le souhait de voir le jour­nal­isme gag­n­er en qual­ité comme en plu­ral­isme idéologique et ain­si mérit­er de nou­veau le respect du pub­lic, tels sont les traits com­muns entre ojim.fr et ojim.hu

Et des différences

Le site hon­grois est édité par une fon­da­tion (une asso­ci­a­tion en France), le graphisme est plus jeune avec un recours plus fréquent au dessin. Pour des raisons de langue et de dif­férences cul­turelles entre les deux pays, la rédac­tion hon­groise est indépen­dante de celle de Paris et pleine­ment respon­s­able de ses choix édi­to­ri­aux, même si les deux rédac­tions parta­gent la même philosophie.

L’équipe de Tran­sz­parens Újságírásért Alapítvány (Fon­da­tion pour la trans­parence du jour­nal­isme) est dirigée par Par­tos Bence (en hon­grois le nom de famille est placé en pre­mier), doc­teur en psy­cholo­gie, 26 ans. Il est assisté dans l’équipe de départ de Pon­gracz Balint, Teszary Mik­los et Szeke­ly David qui sont de la même génération.

Le site a pub­lié six por­traits de jour­nal­istes, trois con­sid­érés comme proches du pou­voir et trois proches de l’opposition pour garder un équili­bre. L’équipe organ­ise le 2O jan­vi­er un débat entre deux jour­nal­istes hon­grois con­nus Apati Bence de Mag­yar Nemzet un jour­nal con­ser­va­teur et Planko Gergö de l’in­flu­ent site inter­net 444 financé en par­tie par George Soros. Nous pub­lierons dans les prochains jours une étude fouil­lée sur les médias hon­grois où l’on ver­ra que le plu­ral­isme y est plus respec­té qu’en France con­traire­ment à ce qu’écrivent tous les jours les médias de grand chemin. Longue vie à la Trans­parens Ujsa­gi­rasért Alapit­vany dont nous ren­drons compte régulière­ment des activités.