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La crise publicitaire devrait se poursuivre en 2013

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16 janvier 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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La crise publicitaire devrait se poursuivre en 2013

Temps de lecture : 2 minutes

Malgré une augmentation du temps passé devant la télévision (3h50 par jour et par individu en 2012), le secteur publicitaire connaîtra une nouvelle année difficile.

« 2013 sera au mieux sta­ble par rap­port à 2012 qui fini­ra sur une baisse de 3 % net tous médias con­fon­dus », estime Thier­ry Jadot, prési­dent de l’agence de com­mu­ni­ca­tion Aegis France. En ce qui con­cerne pré­cisé­ment la télévi­sion, « nous atten­dons un recul de 2,7 % des recettes pub­lic­i­taires toutes télévi­sions con­fon­dues en 2013. Sachant que l’on est dans un “trend” baissier plus impor­tant que celui-ci. Mais si la con­som­ma­tion se main­tient, beau­coup de bud­gets gelés pour­raient être réin­vestis dans l’an­née », a déclaré Sébastien Danet, prési­dent de Viva­Ki (Pub­li­cis). Du côté des annon­ceurs, le luxe est tou­jours une valeur sûre, alors que l’automobile, l’alimentaire et l’hygiène-beauté devraient rester prudents.

Les chaînes his­toriques devraient égale­ment voir leur chiffre d’affaire baiss­er de 6 %, selon Sebastien Danet, à cause de la mon­tée de la TNT et la diver­si­fi­ca­tion des chaînes. « S’il y a une reprise en télévi­sion, seul le prime time pour­ra voir ses prix remon­ter », prédit le patron de Viva­Ki à pro­pos des recettes pub­lic­i­taires. « Aujour­d’hui, les chaînes ont les moyens d’adapter en temps réel leurs prix et les annon­ceurs sont à le recherche de flex­i­bil­ité. Les grands ren­dez-vous d’au­di­ence peu­vent être ven­dus plus cher que par le passé. On va vers une plus grande adéqua­tion avec les audi­ences », ajoute Thier­ry Jadot.

Aus­si, l’essor de la vidéo à la demande (VoD) devrait venir per­turber les sché­mas actuels, les annon­ceurs se dirigeant de plus en plus vers des plate­formes comme Youtube. Le prési­dent de Viva­Ki pense que « les annon­ceurs peu­vent met­tre entre 5 % et 10 % de leurs bud­gets en VoD. On peut imag­in­er que d’i­ci à cinq ans, on aura une répar­ti­tion de 80 % pour la télé et 20 % pour la VoD ».

Autant de fac­teurs qui vont jouer sur l’année 2013. En pleine crise économique et pub­lic­i­taire, les grandes chaînes vont devoir innover.

Crédit pho­to : THE­funky­man via Flickr (cc)