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Facebook, nouveau censeur ?

13 septembre 2017

Temps de lecture : 2 minutes
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Facebook, nouveau censeur ?

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Facebook, nouveau censeur ?

Au commencement était la toile que d’aucuns appellent le net. Le mantra de la toile était simple : neutralité du net, pas de censure, pas d’intervention politique, liberté grande dans le respect du bien commun. Autrement dit, pour autant que vous n’appeliez pas au meurtre de votre voisin ou à celui des Écossais (pour cause de radinerie bien entendu), vous pouvez exprimer votre opinion.

Les réseaux soci­aux jusqu’à une péri­ode très récente respec­taient cette lib­erté mais les choses sont en train de chang­er. Face­book a lancé avec huit médias français, l’AFP, Le Monde — qui a créé, dans le même esprit de cen­sure le Décodex –, France Médias Monde (RFI, France 24), L’Express, Libéra­tion, 20 Min­utes, BFMTV et Fran­ce­in­fo, une opéra­tion de sur­veil­lance des infor­ma­tions fig­u­rant sur le réseau. Une infor­ma­tion con­sid­érée comme « fausse » par deux de ces médias sera sig­nalée comme telle sur Face­book, toute ten­ta­tive de partage sera accom­pa­g­née d’une alerte et toute pub­lic­ité sera bloquée.

Face­book, qui finance de nom­breuses man­i­fes­ta­tions liées à l’information comme le plus impor­tant con­grès européen de jour­nal­isme, veut être plus en pointe dans le com­bat pour l’Empire du Bien. Le Vice-Prési­dent de Face­book Adam Mosseri avait annon­cé la couleur en Ital­ie en avril 2017 comme l’Observatoire l’avait noté.

En com­plé­ment de l’opération ci-dessus, Mosseri annonce que le réseau social ne veut pas s’impliquer dans la véri­fi­ca­tion des faux dis­cours ni dans la qual­i­fi­ca­tion de ce qu’est un dis­cours de haine ou de vio­lence. Il fera appel à des tiers comme l’université améri­caine Poyn­ter ou au Dés­in­tox de Libéra­tion dont le pro­prié­taire l’aimable Patrick Drahi n’a cer­taine­ment aucun con­flit d’intérêt.

Comme le dis­ait juste­ment Guy Debord « dans la société du spec­ta­cle, le vrai devient un moment du faux ». L’Observatoire revien­dra sur des pro­jets de Google qui vont dans le même sens : sur­veiller et punir. Devinez qui ?

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