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Nigel Farage dénonce les mensonges de la presse francophone

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6 juillet 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Nigel Farage dénonce les mensonges de la presse francophone

Temps de lecture : 2 minutes

À peine le Brexit était-il voté que plusieurs médias français et belges francophones vous l’annonçait : Nigel Farage, le leader de l’UKIP, a admis être « incapable » de tenir une promesse de campagne (BFMTV).

Sauf que cette promesse, celle de réori­en­ter les 350 mil­lions de livres que le Roy­aume-Uni four­nit par semaine à l’Union Européenne vers le Nation­al Health Ser­vice, il ne l’a jamais faite. Dans un com­mu­niqué, le député européen, qual­i­fié dans l’hexa­gone de pop­uliste et d’ex­trémiste, a dénon­cé « une infor­ma­tion tron­quée et malveil­lante », reprise en France par Libéra­tion, BFMTV, L’Obs, Europe 1 et Les Échos, et en Bel­gique par la RTBF, La Libre Bel­gique et Le Soir.

« Je n’ai jamais fait cette promesse », a‑t-il assuré, expli­quant qu’il s’agis­sait d’une promesse de Vote Leave, un organ­isme sub­ven­tion­né par l’É­tat qui a fait cam­pagne pour le Brex­it mais n’a aucun lien avec son par­ti, l’UKIP. Il s’ag­it d’une « promesse exclu­sive » de Vote Leave et Farage assure être « totale­ment étranger » à cette affaire. En con­séquence, l’homme poli­tique pointe du doigt les infor­ma­tions « fauss­es et diffam­a­toires » relayées par une presse française on ne peut plus hostile.

Con­statant que les lecteurs de ces médias sont « mal infor­més sur le Brex­it », Nigel Farage, qui a entretemps démis­sion­né de la prési­dence de son par­ti, recom­mande à ces groupes de presse de véri­fi­er leurs sources et d’« engager un tra­duc­teur com­pé­tent ». « Vous n’avez pas com­pris qui fai­sait quoi durant toute la cam­pagne », peste-t-il. Et ce dernier de con­clure en espérant que « par pro­bité pro­fes­sion­nelle et par respect pour vos lecteurs, vous pub­lierez ce com­mu­niqué adressé à chaque rédac­tion des médias invo­qués par le présent mes­sage ». Après véri­fi­ca­tion, pas une ligne n’a été mod­i­fiée pour le moment…

Voir aussi

Notre dossier com­plet sur le traite­ment médi­a­tique du Brexit