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Newsmed, le magazine spécialisé santé, en difficulté

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19 mai 2018

Temps de lecture : 2 minutes
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Newsmed, le magazine spécialisé santé, en difficulté

Temps de lecture : 2 minutes

Newsmed, entreprise de presse et d’édition spécialisée dans le domaine de la pharmacie et des vétérinaires, composée d’une centaine de salariés, émanait de l’ancien pôle santé du groupe Wolters Kluwer, spécialiste du secteur. Celui-ci avait été racheté en 2013 pour un euro symbolique par le fonds d’investissement Galilée, représenté en majorité par Alexis Caude et Charles-Henri Rossignol. Cinq ans plus tard le magazine est en grand danger.

Stratégie digitale

Prési­dent la société, Charles-Hen­ri Rossig­nol a priv­ilégié le dig­i­tal, recru­tant une dizaine de per­son­nes pour dévelop­per ce secteur. Le comité d’entreprise a dénon­cé – non cette stratégie – mais une dérive finan­cière qui aurait per­mis de dis­tribuer de gras div­i­den­des aux nou­veaux action­naires sans inve­stir assez dans l’outil de travail.

Le comité d’entreprise se rebiffe

Dans un com­mu­niqué fin 2017 les instances syn­di­cales avaient dénon­cé la situation :

Aujourd’hui, Newsmed souf­fre de pertes finan­cières très sig­ni­fica­tives. Le niveau de tré­sorerie a, par ailleurs, chuté grave­ment, faisant crain­dre une ces­sa­tion de paiements dans les prochaines semaines. Dans une com­mu­ni­ca­tion orale, M Rossig­nol a affir­mé aux salariés que l’entreprise était « en survie » et que nous étions « dos au mur ».

Le comité d’entreprise, per­suadé que la survie de l’entreprise est men­acée à court terme, a souhaité réa­gir en lançant un droit d’alerte lors du comité d’entreprise du 24 novem­bre dernier. Un expert a été nommé.

Très inqui­ets de la sit­u­a­tion, les salariés se sont réu­nis en assem­blée générale, jeu­di 14 décem­bre dernier et ont voté une motion de défi­ance. A la ques­tion : « Avez-vous con­fi­ance dans la direc­tion pour assur­er la péren­nité de l’entreprise ? », les salariés présents (soit 58 per­son­nes) ont répon­du NON à l’unanimité. Il n’y a pas eu d’abstention ni de vote en faveur de la direction.

Cinq mois plus tard la sit­u­a­tion sem­ble s’être encore aggravée et les salariés atten­dent avec inquié­tude le nom d’un éventuel repre­neur… et les licen­ciements qui accom­pa­g­nent sou­vent ce type de reprise d’entreprise en difficulté.

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