Ojim.fr

Je fais un don

En soutenant aujourd’hui l’OJIM, vous nous aidez à vous informer sur ceux qui vous informent et vous maintenez un espace de liberté sur la toile. Vous avez besoin de l'OJIM ? Nous avons besoin de votre soutien ! Ensemble "on les aura !"

Je fais un don

En soutenant aujourd’hui l’OJIM, vous nous aidez à vous informer sur ceux qui vous informent et vous maintenez un espace de liberté sur la toile. Vous avez besoin de l'OJIM ? Nous avons besoin de votre soutien ! Ensemble "on les aura !"

Challenges, remise au pas avant cession à LVMH

5 novembre 2025

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Challenges, remise au pas avant cession à LVMH

Challenges, remise au pas avant cession à LVMH

Temps de lecture : 2 minutes

Challenges, remise au pas avant cession à LVMH

Chal­lenges, ça sonne comme un défi ! Comme annon­cé, le mag­a­zine économique et général­iste tombera comme un fruit mûr dans le giron de Bernard Arnault tout début 2026, mais avec une gou­ver­nance un peu différente.

Perdriel, 99 ans et toutes ses dents

Claude Per­driel, 100 ans en 2026, a mis sévère­ment en garde la rédac­tion lors d’une réu­nion avec les rédac­tions de Croque Futur (Chal­lenges, Sci­ence et Avenir, La Recherche) fin octo­bre 2025. Le change­ment d’actionnaire annonce la fin de la récréa­tion. La réu­nion avait été précédée d’un CSE (comité social et économique) extra­or­di­naire. Au cours de ce comité, le représen­tant de Bernard Arnault, Nico­las Beytout, patron de l’Opin­ion (qu’il vient de céder à Arnault) avait mis les points sur les i. Alors que Per­driel avait assuré que la charte du jour­nal ne chang­erait pas, Beytout a chan­té une tout autre chanson.

Changement d’orientation

La charte ne fera plus men­tion de l’orientation du titre, qui se définis­sait comme attaché à « l’économie sociale de marché » (source La Let­tre). « La rai­son avancée par Nico­las Beytout est que le jour­nal devrait davan­tage défendre l’“économie libérale” et le “monde de l’entreprise” », dénonce la Société des jour­nal­istes (SDJ).

Le patron sera choisi par Arnault

D’après l’ancienne charte, le directeur de la rédac­tion devait être « pro­posé » par un « comité édi­to­r­i­al » com­posé de dirigeants du jour­nal, de mem­bres de la SDJ et de deux per­son­nal­ités extérieures indépen­dantes, et soumis à l’approbation de la Société des jour­nal­istes. Autrement dit, le sys­tème est proche de l’autogestion. Fini, fini, a annon­cé Nico­las Beytout, con­fir­mé par Claude Per­driel, c’est l’actionnaire qui choisira le directeur. Bernard Arnault a sans doute été échaudé par son expéri­ence aux Échos où ce sys­tème a paralysé le jour­nal pen­dant douze mois.

Pas contents ? Vous n’êtes pas obligés de rester

Beytout a été tran­chant : il n’existe « aucune garantie de l’emploi pour les dirigeants » si ceux-ci veu­lent défendre coûte que coûte l’ancienne charte. On n’est pas plus clair et la péri­ode de clause de ces­sion qui per­met aux jour­nal­istes d’empocher une indem­nité con­ven­tion­nelle en cas de change­ment d’actionnaire ne dur­era que deux mois. La pri­or­ité est de réduire les pertes du mag­a­zine. Alors que Arnault vient de refi­nancer Le Parisien à hau­teur de 140 M€, nul doute qu’il ne veut pas ajouter un autre cen­tre de pertes à son empire médiatique.

Voir aus­si : Bernard Arnault : 140 mil­lions pour Le Parisien !

Claude Lenor­mand

Cet article vous a plu ? Vous souhaitez en lire d’autres ? Soutenez l’OJIM, faites un don en ligne !

Voir aussi

Vidéos à la une

Derniers portraits ajoutés