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Qui va reprendre Histoire <span class="amp">&</span> collections ?

16 avril 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Qui va reprendre Histoire & collections ?

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Qui va reprendre Histoire & collections ?

Les groupes Sophia publications (L’Histoire, Historia, Le magazine littéraire et La Recherche) et Regi arm (Uniformes, La Gazette des armes, Opérations spéciales) sont en concurrence pour racheter l’éditeur de Raids, Militaria et Charge utile, Histoire & collections.

Ils devront faire leur offre de reprise du groupe de presse “pas­sion” d’i­ci le 28 avril, qui sera étudiée dans la foulée par le tri­bunal de com­merce de Paris. Selon nos infor­ma­tions, Sophia, qui n’a pas encore for­mulé de propo­si­tion ferme, pro­poserait de con­serv­er la moitié des salariés d’His­toire & col­lec­tions (H&C), soit 12 per­son­nes sur 24. Il s’ag­it essen­tielle­ment des jour­nal­istes ain­si que du directeur général, Pierre-François Bosel­li. Côté Regi arm, le volet social serait net­te­ment moins favor­able. La société, dirigée par Lau­rent Berrafa­to et qui pub­lie une dizaine de mag­a­zines, fonc­tionne avec des effec­tifs réduits, moins de quinze salariés au total. D’autres acteurs pour­raient enfin se posi­tion­ner pour repren­dre les act­ifs d’His­toire & collections.

Le groupe, qui édite encore huit titres con­sacrés à la Défense (Raids, etc), la col­lec­tion mil­i­taire (Mil­i­taria, etc) et les camions de col­lec­tion (Charge utile, etc) a été placé en liq­ui­da­tion judi­ci­aire le 12 avril. Il a été autorisé par le tri­bunal à pour­suiv­re son activ­ité pen­dant deux mois, le temps de caler juridique­ment la reprise. Sur le fond, le déclin d’H&C, créé en 1984, a com­mencé à la fin des années 2000. Le groupe, qui réal­i­sait env­i­ron 12 mil­lions d’eu­ros de chiffre d’af­faires en 2008, a vu ses recettes reculer à sept mil­lions l’an­née dernière. Il a été défici­taire de 300 000 euros.

Ces mau­vais résul­tats sont dus notam­ment à la baisse de la dif­fu­sion, qui représente plus de 80% des recettes. La diver­si­fi­ca­tion dans la police (Police pro), l’His­toire général­iste (His­toire de France), les jeux de rôles (Vae vic­tis) et même les beaux-arts (Dessins & pein­tures) — tous arrêtés en 2012 — a de son côté généré un lourd endet­te­ment de la société. Mal­gré ces sus­pen­sions et les coupes dans les effec­tifs, His­toire & col­lec­tions avait été placé sous mesure de sauve­g­arde en décem­bre 2014, sans avoir pu se relever jusqu’à aujourd’hui.

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