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Journalisme : le latin réhabilité !

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14 février 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Journalisme : le latin réhabilité !

Temps de lecture : 2 minutes

C’est une journaliste de l’agence de presse italienne Ansa, maîtrisant le latin, qui a, la première, relayé l’information du renoncement du pape à ses fonctions, lundi 11 février. Le directeur de l’agence, répondant à l’AFP, a du coup insisté sur la nécessité d’apprendre cette langue morte pour les journalistes.

« À un moment, il (le pape, NDLR) s’est arrêté de par­ler du Con­sis­toire. Notre jour­nal­iste a com­pris qu’il dis­ait qu’il était fatigué, que la pres­sion était trop forte et qu’il allait arrêter » racon­te Lui­gi Con­tu. La jour­nal­iste en ques­tion, Gio­van­na Chirri, n’ayant pu join­dre le porte-parole du Vat­i­can, a aus­sitôt relayé l’information en se bas­ant sur sa pro­pre con­nais­sance du latin, quand ses col­lègues attendaient dés­espéré­ment une tra­duc­tion. « C’est une revanche de la cul­ture dans la pré­pa­ra­tion des futurs jour­nal­istes », sourit M. Con­tu, fier d’avoir été le pre­mier à dif­fuser l’information du moment.

C’est égale­ment en latin que le jour­nal Libéra­tion a pro­posé sa Une et son édi­to­r­i­al le lende­main. « Papus inter­rup­tus » titrait le quo­ti­di­en, quand son édi­to­r­i­al, « Cog­i­ta­tio » (songe), était signé d’un cer­tain « Nico­laus Demor­an­dus » (Nico­las Demor­and, le patron de la rédac­tion). Un clin d’œil amusé qui masque cepen­dant mal l’anticléricalisme vis­céral du jour­nal, con­fir­mé dès le lende­main avec une Une titrant : « Après le pape, Dieu démission ! »

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