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Une journaliste néerlandaise arrêtée en Turquie pour des tweets anti-Erdogan

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28 avril 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Une journaliste néerlandaise arrêtée en Turquie pour des tweets anti-Erdogan

Temps de lecture : 2 minutes

Ebra Umar, journaliste néerlandaise d’origine turque, a été interpellée dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 avril par la police turque à Kusadasi, à l’ouest du pays.

Celle-ci avait pub­lié, plus tôt, une série de tweets cri­ti­quant ouverte­ment le prési­dent Erdo­gan. Ces tweets étaient issus d’une chronique écrite par la jour­nal­iste dans le jour­nal Métro néer­landais. Elle y citait notam­ment un cour­riel envoyé par le con­sulat général turc à Rot­ter­dam à des­ti­na­tion de la com­mu­nauté turque de la région où il lui était demandé de sig­naler tous les pro­pos insul­tants envers l’homme fort d’Ankara sur les réseaux sociaux.

Juste après son inter­pel­la­tion, Ebru Umar a été emmenée à l’hôpi­tal pour un exa­m­en médi­cal avant d’être con­duite devant des pro­cureurs, a‑t-elle com­men­té, tou­jours sur son compte Twit­ter. D’après l’a­gence de presse néer­landaise ANP, le min­istère néer­landais des Affaires étrangères suit l’après de près, de même que l’am­bas­sade des Pays-Bas en Turquie, qui a « con­tac­té per­son­nelle­ment la jour­nal­iste après son arrestation ».

La jour­nal­iste va prob­a­ble­ment être jugée pour injure au chef de l’É­tat, une pra­tique de plus en plus courante depuis l’élec­tion de Recep Tayyip Erdo­gan à la prési­dence en août 2014. Depuis son arrivée au pou­voir, 2 000 procé­dures judi­ci­aires ont été lancées con­tre des jour­nal­istes, des artistes et même de sim­ples civils.

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