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Accueil | Portraits | Pierre Brochand

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12 novembre 2023

Temps de lecture : 12 minutes

12 novembre 2023

Accueil | Portraits | Pierre Brochand

Pierre Brochand

Temps de lecture : 12 minutes

Tocsin du renseignement

Diplomate de haut rang et ancien directeur de la DGSE, les cadres feutrés dans lesquels Pierre Brochand a évolué tout au long de sa carrière ne l’empêchent pas pour autant, selon la formule consacrée, de « voir ce qu’il voit ». Même s’il n’est pas journaliste, depuis qu’une de ses interventions sur le thème de l’immigration a été relayée par Le Figaro et Valeurs actuelles, l’homme fait autorité sur ce sujet et son discours dépassionné et offensif dénote au sein de la classe politique. Son entretien accordé au Figaro en mars 2022, au cœur de la campagne présidentielle, est un modèle du genre. Son frère, Bernard Brochand, comme lui passionné de football, est l’ancien député-maire LR de Cannes influent dans les milieux d’affaires et audiovisuels. On lui doit notamment la chaîne France 24 et il a participé à la création de la chaîne Canal+. Marié tardivement à son épouse de nationalité britannique, Pierre Brochand est père de trois enfants. Fin 2023, il s’oppose fermement au rideau de fumée de la xième loi sur l’immigration de Gérald Darmanin, n’y voyant qu’un nouvel appel d’air à plus de déferlemen

Formation universitaire

Il effectue toute sa sco­lar­ité sec­ondaire à Cannes, sa ville de nais­sance. D’abord dans l’établissement privé catholique Saint Joseph, puis aux lycées Jules Fer­ry et Carnot. Il monte ensuite à Paris, où il sera diplômé d’HEC et intè­gr­era l’ENA en 1968 (pro­mo­tion Tur­got). Au sein de cette pro­mo­tion, il se lie d’amitié avec Michel de Bon­necorse, futur « Mon­sieur Afrique » de Jacques Chirac lors de son deux­ième septen­nat. Il détient égale­ment une maîtrise d’économie de l’Université Paris-Sorbonne.

Parcours professionnel

Il com­mence sa car­rière diplo­ma­tique en tant que con­seiller à l’ambassade de France de Saï­gon (1971–1975), où il est témoin des con­séquences ter­ri­bles du retrait améri­cain, puis à Bangkok (1975–1979) au moment même où le Cam­bodge, pays frontal­ier, tombe aux mains des khmers rouges.

Après avoir été Con­sul de France à San Fran­cis­co (1979–1982), il est nom­mé au Quai d’Orsay comme sous-directeur des affaires étrangères Asie/Océanie (1982–1985).

À par­tir de 1985, il est le représen­tant per­ma­nent de la France à l’ONU pen­dant qua­tre ans.

À peine un moins après la chute du Mur, il est nom­mé ambas­sadeur en Hon­grie (1989–1991). On lui doit en par­tie la vis­ite du prési­dent Mit­ter­rand en Hon­grie, la pre­mière d’un prési­dent français en Europe Cen­trale à l’ère post-communiste.

Tou­jours au cœur des remous de l’action inter­na­tionale, il est nom­mé en Israël (1991–1993) quinze jours après la sig­na­ture des accords d’Oslo.

Retour au Quai, plus pré­cisé­ment à la Direc­tion générale des affaires cul­turelles en 1995, avant de repar­tir en poste en tant qu’ambassadeur au Por­tu­gal pen­dant trois ans (1999–2002).

Nom­mé en 2002 par Jacques Chirac sur propo­si­tion du min­istre de la Défense Michèle Alliot-Marie pour rem­plac­er Jean-Claude Cousser­an, proche du Par­ti Social­iste, il a notam­ment pour mis­sion d’opérer la fusion entre les Ren­seigne­ments généraux (RG), dont l’une des prérog­a­tives était la lutte con­tre le ter­ror­isme interne ou externe, et de la Direc­tion de sur­veil­lance du ter­ri­toire (DST), chargée du con­tre-espi­onnage. Lors de son man­dat, il a réori­en­té sig­ni­fica­tive­ment l’ac­tiv­ité du ser­vice dans la lutte antiter­ror­iste et dévelop­pé ses moyens d’in­ter­cep­tions tech­niques C’est à cette même péri­ode qu’a lieu la libéra­tion d’o­tages français en Afghanistan et en Irak, comme la jour­nal­iste Flo­rence Aube­nas, à laque­lle il prend une part active. Il est démis de ses fonc­tions en 2008 et prend sa retraite dans la foulée.

Parcours militant

Lors des élec­tions munic­i­pales 2014, il apporte son sou­tien à David Lis­nard, can­di­dat LR qui brigue la mairie de Cannes à la suite de son frère, Bernard Broc­hand, dont il a été l’adjoint pen­dant de nom­breuses années. A Nice-Matin, il assure : « Les Can­nois doivent choisir entre pour­suiv­re l’œuvre remar­quable entre­prise depuis 12 ans, ou retomber dans les erre­ments précé­dents. C’est donc sans hésiter que j’apporte tout mon sou­tien David Lis­nard. Il est capa­ble, avec sa touche per­son­nelle, de pour­suiv­re l’œuvre de mon frère. Il est can­nois, jeune, com­pé­tent , cul­tivé, intel­li­gent et intè­gre. J’ai pris con­nais­sance de son pro­gramme, il est remar­quable­ment con­cret et pré­cis. Et autant en matière de ges­tion que d’hommes, je pense avoir un peu d’expérience… ».

Aux jour­nal­istes de Libéra­tion qui souhait­ent son­der le degré d’implication de l’ambassadeur dans la cam­pagne d’Éric Zem­mour, il répond de la manière suiv­ante : « Je n’ai jamais appartenu, n’appartiens pas aujourd’hui et n’appartiendrai pas dans l’avenir qui me reste, à une quel­conque for­ma­tion poli­tique. Je n’ai, a for­tiori, pas par­ticipé à une cam­pagne élec­torale de toute ma vie ». Ses rela­tions, son par­cours ain­si que sa prox­im­ité avec cer­tains cer­cles de pen­sée déno­tent toute­fois une sen­si­bil­ité gaulliste.

On ne peut le soupçon­ner d’être un pro-améri­cain fana­tique : il fai­sait par­tie de ceux qui ont infor­mé très tôt le Pre­mier min­istre de Villepin que l’Irak ne pos­sé­dait pas d’armes biologiques et chim­iques en 2003 et cer­taines de ses déc­la­ra­tions lais­sent penser qu’il est plutôt scep­tique quant aux effets de la poli­tique inter­na­tionale améri­caine. En 2008, son apparte­ment aurait même été sonorisé par la CIA.

Sur sa vision de l’Union européenne, on peut lire dans La Croix :

« Alors que la mon­di­al­i­sa­tion de l’é­conomie amenuise le rôle des Etats dans l’or­gan­i­sa­tion des échanges inter­na­tionaux, Pierre Broc­hand savoure l’ex­ten­sion inverse du champ d’ac­tion d’un ambas­sadeur à l’in­térieur de l’U­nion européenne. « Au sein de l’UE, tout devient poli­tique et ouvre le champ d’une négo­ci­a­tion entre Etats-mem­bres : l’en­vi­ron­nement, les trans­ports, la bioéthique… ».

Publications

  • L’espionnage dans le droit pub­lic inter­na­tion­al (Fabi­en Lafouasse, pré­face Pierre Broc­hand), Le Grand Jeu, 2012

Il l’a dit

« C’est ain­si que l’oligarchie des « servi­teurs de l’État » a cédé la place à celle des mag­is­trats et des médias, nou­veau clergé d’une nou­velle reli­gion, qui s’est appro­prié le mono­pole nucléaire de l’excommunication des héré­tiques. Étrange con­fig­u­ra­tion, où nos « dirigeants », con­scients de l’impopularité de l’immigration, mais asservis au dogme, ne peu­vent que faire sem­blant de lut­ter con­tre elle … En fait, ce que nous avons minu­tieuse­ment organ­isé, depuis cinquante ans, c’est notre aboulie publique, au nom du principe onirique de la fra­ter­nité humaine. Utopie dont nos dirigeants sont d’autant plus compt­a­bles que le reste du monde ne la partage pas. », Le Figaro, 8 novem­bre 2023.

 « Dans ces derniers jours, dans ces dernières heures, la triste vérité était que les Sud-Viet­namiens étaient aban­don­nés de tous. Ils étaient aban­don­nés par leurs alliés améri­cains ; ils étaient aban­don­nés par leur chef ou leur soi-dis­ant tel. Et je crois que c’est à l’honneur de la France que d’avoir ten­té, dans cette fuite général­isée, quelque chose, même si les résul­tats, à mon avis béné­fiques, n’ont été que tem­po­raires. Je crois que les Sud-Viet­namiens l’ont appré­cié et je crois aus­si que c’est à l’honneur de mon pays de l’avoir ten­té », Viet­nam: A Tele­vi­sion His­to­ry, 1983.

« La présence française souf­fre d’une image plus con­trastée. D’un côté, nous conser­vons à Budapest un pres­tige sur­prenant par­mi les milieux intel­lectuels dont nous demeu­rons sou­vent la référence alors même que la langue française n’a jamais été ici la pre­mière. Mais d’un autre côté, ce cap­i­tal a pâti du fos­sé creusé par les guer­res mon­di­ales qui ont vu la Hon­grie entraînée volens nolens dans le camp ger­manique: en par­ti­c­uli­er, la respon­s­abil­ité imputée à la France dans le «funeste» traité de Tri­anon de 1920– dont le trau­ma­tisme reste incroy­able­ment présent – a créé toutes les con­di­tions d’un amour déçu et qui n’a jamais été vrai­ment ran­imé. Depuis deux ans, l’intérêt réel man­i­festé à Paris pour l’expérience hon­groise a ren­du con­fi­ance à ceux, nom­breux à Budapest, qui comptent sur nous pour con­tribuer à rééquili­br­er une influ­ence ger­manique un peu envahissante […]La Hon­grie sera dans cinq à dix ans un parte­naire européen de plain pied, au coeur d’un «gise­ment de crois­sance» d’où la fran­coph­o­nie ne serait pas exclue (Budapest pour­rait devenir le Vienne de Bucarest) », extrait d’un télé­gramme, Bernard Lachaise, « Le voy­age de François Mit­ter­rand en Hon­grie en 1990 », Öt Kon­ti­nens, 2009.

« Le com­bat entre l’Occident et les jihadistes n’est pas une guerre entre gen­tils et méchants, c’est une guerre entre des valeurs et des cul­tures. Si en faisant cette guerre vous aban­don­nez ces valeurs et renon­cez à votre cul­ture, alors vous êtes vul­nérables, car vous ne croyez pas vous-mêmes en vos valeurs », pro­pos tenus dans le doc­u­men­taire « Ter­ror­isme, rai­son d’état » et relayés dans Les Inrocks, 16/05/2017.

« Au long de ce par­cours – coopérant en Afrique, bour­si­er aux États-Unis, diplo­mate sur trois con­ti­nents, respon­s­able d’un Ser­vice de ren­seigne­ment et même comme époux –, j’ai fréquen­té infin­i­ment plus d’étrangers que de Français. À l’occasion de ces mil­liers de rela­tions de toutes natures, je n’ai eu d’autre objec­tif que d’entrer en empathie avec l’Autre, cet être énig­ma­tique, qui n’est notre sem­blable que jusqu’au moment où il ne l’est plus. À son con­tact j’ai pu véri­fi­er la per­ti­nence de lieux autre­fois com­muns : à savoir que, si le biologique nous rassem­ble, le cul­turel inter­pose entre nous une dis­tance vari­able, et par­fois insur­montable. Il m’a aus­si per­mis des obser­va­tions que je ne saurais rap­porter sans fris­sons, par exem­ple que rien n’est plus uni­versel que la xéno­pho­bie et que les con­fig­u­ra­tions « mul­ti » (cul­turelles, nationales, eth­niques) sont le plus sou­vent vouées au déchire­ment. Et j’ai même con­staté, « hor­resco ref­er­ens », que les « minorités » pou­vaient être vio­lentes et les « vic­times » avoir tort », « Pour une véri­ta­ble poli­tique de l’immigration », Fon­da­tion Des Pub­li­ca, 02/07/2019.

« L’immigration exerce sur l’ensemble de notre vie col­lec­tive un impact trans­ver­sal, que je tiens pour glob­ale­ment négatif. [Un aspect] qui se traduit con­crète­ment par une tiers-mondi­s­a­tion ram­pante de la société française et sa régres­sion con­tin­ue dans des domaines clés, tels que l’éducation, la pro­duc­tiv­ité, les ser­vices publics, la sécu­rité, la civil­ité, etc. En d’autres ter­mes, si tout ce qui va mal en France n’est pas la faute de l’immigration, loin s’en faut, elle y par­ticipe dans une mesure, à mon avis, très sous-estimée », dis­cours pronon­cé le 15 novem­bre à l’Amicale gaulliste du Sénat et relayé par Le Figaro, 06/12/2022.

Sa nébuleuse

Un arti­cle de Vic­tor Chabert paru dans Europe 1 en novem­bre 2021 men­tionne que Pierre Broc­hand a prodigué des con­seils et for­mulé des propo­si­tions con­crètes à l’équipe de cam­pagne d’Éric Zemmour

Ils ont dit

« Le méti­er d’am­bas­sadeur est mul­ti­forme : « Représen­ter l’État, pro­mou­voir ses intérêts, influ­encer nos parte­naires, informer notre gou­verne­ment, aider nos com­pa­tri­otes, servir la France »… Lorsque l’opin­ion française s’é­ton­nait que le Por­tu­gal refuse l’ex­tra­di­tion de Reza­la, au motif qu’il risquait la déten­tion à per­pé­tu­ité en France, Pierre Broc­hand s’est fait expert juridique. Prudem­ment, il a fait val­oir à Lis­bonne com­bi­en l’im­age du Por­tu­gal et la con­struc­tion européenne pâti­raient d’un rejet de la demande d’ex­tra­di­tion. « Ils ont joué le jeu », dit-il sobre­ment », La Croix, 02/09/2000.

« Le jour­nal Le Monde avait été le pre­mier à tir­er, le 23 juin 2002. En gros car­ac­tères à la Une, il titrait ce lun­di-là : « L’Élysée accuse les ser­vices secrets d’avoir enquêté sur M. Chirac sous le gou­verne­ment de M. Jospin. » Jacques Chirac venait d’être réélu chef de l’É­tat, et les règle­ments de comptes d’après cam­pagne se pré­paraient, comme le quo­ti­di­en le lais­sait enten­dre, assur­ant dans le cha­peau de présen­ta­tion de l’ar­ti­cle : « Con­va­in­cu que la DGSE et la DST ont recher­ché, au Liban et au Japon, des élé­ments des­tinés à le com­pro­met­tre, le prési­dent de la République souhaite en rem­plac­er rapi­de­ment les directeurs. L’an­nonce n’est pas encore offi­cielle mais la déci­sion est acquise. » En effet, quelques jours après, Jean-Claude Cousser­an est rem­placé en con­seil des min­istres par Pierre Broc­hand », Pierre Sir­amy, 25 ans dans les ser­vices secrets, Flam­mar­i­on, 2008.

« Broc­hand est un homme de dossiers. Sa petite cour le suit. Je dois plutôt dire que c’est son directeur de cab­i­net qui ouvre la marche. Je doute que le DG sache où se trou­vent les locaux qui lui dif­fusent pour­tant et entre autres les chaînes de sport dont il raf­fole. Ceci ne l’empêche pas d’être un gros tra­vailleur et un dévoreur de papiers », Ibid.

« Pierre Broc­hand par­le d’un exa­m­en de con­science. À notre avis, il n’est pas achevé. En fait, son diag­nos­tic et ses solu­tions, qui con­cer­nent seule­ment l’étape dépassée depuis plusieurs années d’une immi­gra­tion exces­sive, seraient impuis­sants à juguler le désas­tre démo­graphique et civil­i­sa­tion­nel de ce raz de marée d’allogènes sans un boule­verse­ment de la volon­té poli­tique. Qu’il fasse un pas de plus et se mette en pre­mière ligne de cette volon­té : son his­torique per­son­nel lui en con­fère la légitimité.
Il faut ren­dre hom­mage à la lucid­ité par­tielle et au courage de Pierre Broc­hand d’avoir présen­té un con­stat aus­si riche et argu­men­té devant un pub­lic dont on peut se deman­der s’il a été très récep­tif au vu de la con­clu­sion très froide de Chevène­ment, l’homme des 100.000 régu­lar­i­sa­tions de 1997. Cepen­dant, s’il en a bien présen­té les effets, il n’a pas dénon­cé la cause pre­mière de cette sit­u­a­tion désas­treuse, due à cette oli­garchie dirigeante qui a gou­verné la France depuis 40 ans, et dont il fait lui-même par­tie », André Poshokow, Poli­tique Mag­a­zine, 11/06/2020.

« Depuis que Paul-Marie Coûteaux les a présen­tés, dans un restau­rant du boule­vard Saint-Ger­main, en mars 2019, Zem­mour s’est beau­coup rap­proché de Pierre Broc­hand, directeur de la DGSE, les ser­vices secrets français, entre 2002 et 2008. « On échange qua­si quo­ti­di­en­nement », recon­naît l’éditorialiste de CNews quand nous l’interrogeons, en sep­tem­bre 2021 », Éti­enne Girard, « Le rad­i­cal­isé: Enquête sur Éric Zem­mour », Seuil, 2021. « P.Brochand n’a jamais tra­vail­lé sur les ques­tions migra­toires. Il n’a aucun crédit sur ce sujet, et pas beau­coup plus sur les ques­tions géopoli­tiques. Il faut être à la fois bien igno­rant de l’état des débats et très ori­en­té idéologique­ment pour lui prêter atten­tion. C’est tout », Gilles Clavreul, Twit­ter, 26/03/2022.

« Je l’ai con­nu [Broc­hand] par Chevène­ment et sa fon­da­tion Res Pub­li­ca. Je l’ai présen­té à Éric pour qu’il étoffe son équipe qui était jusque-là con­sti­tuée de matelots pas vrai­ment faits pour la haute mer. Je savais qu’il regar­dait Zem­mour sur CNews et qu’il l’aimait bien. Un jour, Broc­hand me dit “je l’aime bien mais il a dit une bêtise là”. J’ai donc organ­isé un dîn­er chez Vage­nende, à Saint-Ger­main-des-Prés, ce devait être après les européennes, en 2019 – je le sais car à l’époque j’allais beau­coup chez Vage­nende, qui est l’autre Lipp [une autre brasserie]. Le lien est passé et ils ont con­tin­ué à avoir des entre­tiens réguliers, en rela­tion directe », Paul-Marie Coûteaux, Libéra­tion, 09/12/2022.

Illus­tra­tion : cap­ture d’écran vidéo “Ils sou­ti­en­nent David Lis­nard”, Cannes, mars 2020.

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