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Nomination de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions : le Parquet classe sans suite une plainte des syndicats

27 juillet 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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Nomination de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions : le Parquet classe sans suite une plainte des syndicats

Temps de lecture : 2 minutes

Nomination de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions : le Parquet classe sans suite une plainte des syndicats

Une première plainte pour trafic d’influence et abus d’autorité, incriminant le président du CSA Olivier Schrameck dans l’affaire de la nomination de l’ex cadre d’Orange, Delphine Ernotte, à la tête de France Télévisions, a été classée sans suite par le parquet.

Cette plainte émanait de deux syn­di­cats, la CGC des Médias et la CFDT Médias, qui ont annon­cé illi­co con­tin­uer les procé­dures pour éclair­cir les cir­con­stances de cette nom­i­na­tion d’au­tant plus éton­nante que Del­phine Ernotte n’a aucune expéri­ence télévi­suelle, et a été nom­mée à la tête d’un groupe en grande dif­fi­culté struc­turelle et financière.

La CFDT s’est fendue d’un com­mu­niqué sur sa page Face­book pour s’é­ton­ner de la déci­sion : « les moti­va­tions de ce classe­ment peu­vent laiss­er songeur. Con­cer­nant par exem­ple l’abus d’autorité, la moti­va­tion juridique du par­quet à ne pas pour­suiv­re est pour le moins labyrinthique “il n’apparaît pas qu’un texte de loi pré­cis… soit visé dans la plainte, si ce n’est un principe selon lequel le CSA se doit de nom­mer de façon impar­tiale les prési­dents des chaînes publiques de télévi­sion et radio, qui découlerait non d’une dis­po­si­tion légale spé­ci­fique mais d’une com­bi­nai­son de plusieurs dis­po­si­tions légales”. Il vaut mieux lire cela qu’être sourd ! En clair, pour le par­quet, plusieurs dis­po­si­tions légales, pré­cisant le devoir d’impartialité du CSA, ne con­stituent pas ensem­ble un cadre légal ! » Si le par­quet voulait dis­siper la rumeur que la nom­i­na­tion de Del­phine Ernotte est une affaire d’État – donc gérée par le bon vouloir des poli­tiques, même con­tre les lois ou les règle­ments en vigueur, c’est raté.

Le syn­di­cat a annon­cé saisir le doyen des juges d’in­struc­tion en se con­sti­tu­ant par­tie civile, ce qui con­duira à une ouver­ture d’in­for­ma­tion judi­ci­aire. De son côté, la CGC Médias – qui est aus­si asso­ciée à la CFDT dans des procé­dures liées au volet de l’af­faire Byg­malion qui con­cerne le ser­vice pub­lic audio­vi­suel – a annon­cé qu’elle se con­sti­tu­ait par­tie civile dès le 21 juil­let auprès du doyen des juges d’in­struc­tion de Paris. Par ailleurs, le même syn­di­cat a inten­té un recours au Con­seil d’État, tan­dis qu’un can­di­dat débouté, Didi­er Quil­lot, qui pense que son pro­jet a large­ment inspiré Del­phine Ernotte, a lui aus­si déposé plainte con­tre le CSA pour abus d’autorité.

Crédit pho­to : DR

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