Quelle est la définition d’un « média libre » pour une majorité des journalistes ? Réponse, c’est un média de gauche, les autres étant au service de Satan et de ses diablotins. Huit médias de gauche et/ou gauchistes lancent ainsi « La Presse libre ».
Huit médias de gauche dans La Presse libre
Dans l’ordre :
- Rue 89 Bordeaux, Lyon, Strasbourg
- Arrêt sur images de Daniel Schneidermann
- Next, spécialisé dans l’informatique
- Reflets, dont nous vous parlions ici
- Médiacités, pour en savoir plus, voir notre article
- Politis, dont nous parlons plus loin.
Les huit vont proposer un abonnement commun de 19,90 € pour accéder à leurs contenus.
Retour sur Politis, l’exploiteur des clandestins
Ah Politis ! Tout un poème à lui tout seul ! Le journal a été lancé en 1988 avec les fonds de Pierre Bergé. Les directeurs se sont succédé jusqu’à l’arrivée du charmant Gilles Wulus en 2018.
Gilles Wulus a un joli parcours de journaliste, AFP, Libération, Têtu, jusqu’à devenir rédacteur en chef de Politis. Gilles, c’est le « mari » et Azzedine, l’autre « mari ».
Azzedine, plus jeune, se présente comme « avocat », un titre usurpé. Avec Gilles, ils ont cofondé des sociétés aux États-Unis et en France. Azzedine est sous curatelle de Gilles, qui ne peut ignorer ses activités.
Quelles activités ? Escroquer les clandestins en leur proposant pour des sommes rondelettes de leur faire obtenir leur régularisation en préfecture. Des clandestins à l’aise, capables de payer plusieurs milliers d’euros (on parle de 4000 à 9000 euros par dossier, en liquide bien entendu). Pour cela on recrute des immigrés apporteurs d’affaires en leur promettant un pourcentage… qui ne sera jamais payé ou partiellement. Les apporteurs d’affaires se rebiffent et même le très gauchiste StreetPress publie un dossier accablant.
En l’espace de quelques années, le délicieux Azzedine aurait ainsi empoché plusieurs centaines de milliers d’euros et escroqué plusieurs dizaines de clandestins, leur promettant remboursement de ses « honoraires » en cas d’échec. Si un clandestin venait à protester, la réponse était limpide, nous citons :
« Vous allez me parler autrement, sinon je saisis les instances et personne n’aura jamais rien, est-ce que c’est clair ? Si vous me parlez encore une fois, c’est directement retour au pays. » (sic)
Notre dossier complet ici : Le rédacteur en chef de Politis mêlé à un trafic avec les clandestins
Mediapart finance
Mediapart ne participe pas à l’aventure, fort de ses 245 000 abonnés, une mutualisation ne pourrait que l’affaiblir. Mais le média verse une subvention de 60 000 euros, venus du Fonds pour une presse libre, le fonds de dotation qui détient le capital de Mediapart.
« Il s’agit de répondre à la bataille de l’opinion en proposant une pluralité de voix », déclarait Pierre Jacquemain, codirecteur de Politis. On ignore si les clandestins escroqués par le couple Gilles Wusuf/Azzedine auront droit à une réduction sur leur abonnement.
Voir aussi : Maison des médias libres, entre copains et coquins
Claude Lenormand


















