Ojim.fr
Veille médias
Dossiers
Portraits
Infographies
Vidéos
Faire un don
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Le Monde change son titre après avoir qualifié Taubira de « bête noire »

L’article que vous allez lire est gratuit. Mais il a un coût. Un article revient à 50 €, un portrait à 100 €, un dossier à 400 €. Notre indépendance repose sur vos dons. Après déduction fiscale un don de 100 € revient à 34 €. Merci de votre soutien, sans lui nous disparaîtrions.

28 janvier 2016

Temps de lecture : < 1 minute
Accueil | Veille médias | Le Monde change son titre après avoir qualifié Taubira de « bête noire »

Le Monde change son titre après avoir qualifié Taubira de « bête noire »

Temps de lecture : < 1 minute

Au lendemain de la démission de Christiane Taubira du ministère de la justice, les journaux ont largement traité le sujet, avec parfois des maladresses involontaires.

En pre­mier lieu, Le Monde a bien com­pris que le vocab­u­laire taubiresque était désor­mais sévère­ment bal­isé. Ain­si, comme le rap­porte Le Salon Beige, un arti­cle ini­tiale­ment inti­t­ulé « Chris­tiane Taubi­ra, égérie et bête noire » a été renom­mé en cat­a­stro­phe pour devenir : « Chris­tiane Taubi­ra, encen­sée et détestée ».

Ayant fait de la couleur de sa peau un puis­sant boucli­er con­tre les cri­tiques au cours de son man­dat, Chris­tiane Taubi­ra n’au­rait sans doute pas lais­sé passé cela, quand bien même cette expres­sion n’a évidem­ment rien à voir avec un quel­conque juge­ment raciste.

Mais en la matière, mieux vaut être pru­dent et les expres­sions de tous les jours ou même l’humour s’effacent devant la han­tise du racisme. Minute, con­damné pour avoir titré en cou­ver­ture « Maligne comme un singe, Taubi­ra retrou­ve la banane » ou encore le dessi­na­teur Miège, pour­suivi et relaxé pour avoir dess­iné un singe se plaig­nant d’avoir été « car­i­caturé en Mme Taubi­ra », pour­ront en témoigner…