Ce titre énigmatique recouvre une réalité, les tentatives de faire taire l’Observatoire du journalisme (Ojim) et Claude Chollet, fondateur et directeur de publication, au cours des dernières années. Petite visite guidée sur les aléas et les risques de la liberté d’expression.
Jeune journaliste peu expérimenté mais très marqué politiquement à l’extrême-gauche, Élie Guckert entreprend de décerner bons ou mauvais points à ceux dont les opinions politiques ne correspondent pas à son orientation idéologique.
Né le 25 septembre 1992 à Laxou, fils et petit-fils d’ingénieurs, Élie Guckert est le rejeton d’une famille engagée à gauche dans un département, la Meuse, traditionnellement ancré à droite.
C’est une querelle de ménage autour d’un ballon déjà crevé mais qui n’en finit pas de rebondir.
Après le procès (gagné) intenté par Ramzi Khiroun (garde du corps de DSK), après les menaces de Patrick Drahi, voici celles du journaliste « indépendant » antifa Élie Guckert, par l’entremise de son avocat.
La charte de Munich adoptée en novembre 1971 par la Fédération européenne des journalistes précise la déontologie de la profession, en dix devoirs et cinq droits. Certains journalistes proches de Médiapart viennent d’y publier une tribune (blog du 23 octobre 2021) où ils annoncent gentiment s’assoir sur ses principes.
Le rôle de l’Observatoire du journalisme (Ojim) depuis 2012 est triple : 1. Vous informer sur ceux qui vous informent. 2. Révéler les manipulations, par exemple par l’image. 3. Combattre toutes les censures au nom de la liberté d’expression et d’opinion.
Comme beaucoup, Élie Guckert se présente comme « journaliste indépendant ». Un article récent, dans lequel il entend dénoncer un étrange complot russe qui serait ourdi dans le cadre des élections régionales françaises, termine de mettre en lumière d’étranges porosités entre ce journaliste en herbe et les structures d’influence mondialistes, notamment celles de l’oligarque Soros.