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En Algérie aussi la publicité étatique est un moyen de contrôler les médias

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14 avril 2019

Temps de lecture : 2 minutes
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En Algérie aussi la publicité étatique est un moyen de contrôler les médias

Temps de lecture : 2 minutes

C’est grâce à un de nos lecteurs en Algérie que nous avons découvert le site algérien medias-dz.com, une sorte d’Observatoire du journalisme algérien. L’actualité algérienne est bouillonnante, imprévisible, passionnante. Les médias sont au premier rang dans ce qui ressemble à un renversement d’un régime de kleptomanes. Il est intéressant de constater que le pouvoir – au-delà d’une censure classique – utilise les moyens financiers pour brider les médias. L’article complet de Salim Karchouche que nous analysons, se trouve ici.

Les annonces légales, un bon moyen de pression

La manne des annonces, dépen­dant des pou­voirs publics, représen­terait env­i­ron dix mil­liards de dinars par an. Cette somme est répar­tie entre deux cents titres au bon gré des autorités.

Les mauvais élèves punis

Ce sont deux titres de la presse écrite et deux télévi­sions qui ont été privés de la manne pub­lic­i­taire de l’Etat. Pour respecter une fausse symétrie, deux sont fran­coph­o­nes et deux sont arabophones.Leur faute ? Avoir ren­du compte de cer­taines des man­i­fes­ta­tions de mars 2019 con­tre le main­tien au pou­voir de la momie Boute­fli­ka. C’est ain­si que El Watan, Lib­erté, Echourouk, El Bilad ont été punis pour avoir ren­du compte du réel. Les évène­ments se sont pré­cip­ités depuis, Boute­fli­ka a remis sa démis­sion et son entourage est sous pres­sion voire aux arrêts. Le courage des médias algériens pour­rait peut-être utile­ment faire l’objet d’une réflex­ion appro­fondie des médias offi­ciels en France, d’aucuns y ver­ront une espèce de paradoxe.