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Un « Netflix de droite » est-il possible ?

13 janvier 2022

Temps de lecture : 2 minutes
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Un « Netflix de droite » est-il possible ?

Temps de lecture : 2 minutes

Un « Netflix de droite » est-il possible ?

Les séries télévisées ne sont pas neutres politiquement, loin de là. Que ce soit sur Disney, Mubi, Salto et autres Netflix, l’idéologie libérale libertaire, la théorie du genre, le wokisme y sont présents de manière directe ou indirecte. Un Netflix ou un Disney conservateurs sont-ils possibles, réponse au Brésil.

Paralelo, oh, oh !

L’initiative démarre en 2016 à Por­to Ale­gre au sud du Brésil, cap­i­tale de l’État du Rio Grande do Sud, 2 mil­lions d’habitants, longtemps admin­istrée par le PT (par­ti des tra­vailleurs, gauche et extrême gauche). Une ville con­nue pour avoir abrité le Forum social mon­di­al puis une par­tie de la coupe mon­di­al de foot­ball en 2014.

Comme le dit Le Monde avec dépit, le média est créée par « des jeunes blancs, mod­ernes et de droite », Hen­rique Viana, Lucas Fer­rugem et Fil­ipe Valer­im, sans expéri­ence audio­vi­suelle. Le titre est inspiré de la sci­ence-fic­tion (les univers par­al­lèles) et la chaîne donne la parole à des per­son­nal­ités jamais invitées dans les médias locaux tous acquis au pro­gres­sisme, dont un cer­tain Jair Bol­sonaro, alors sim­ple député.

Voir aus­si : Films et séries télévisées : quand diver­tisse­ment rime avec rééducation

Du streaming classique mais conservateur

Les recettes ne sont pas dif­férentes des chaînes de stream­ing clas­siques : dessins ani­més, clips, musiques, doc­u­men­taires, reportages ani­maliers, enquêtes de ter­rain, et surtout des films et des films, des séries et des séries. Mais la musique idéologique ne cède pas au masochisme ambiant de l’université et des médias du Brésil.

Et ça marche : tou­jours suiv­ant le quo­ti­di­en français du soir, la chaîne qui vit de ses abon­nements dépassera le mil­lion d’abonnés dès 2022, emploie 150 per­son­nes et est béné­fi­ci­aire. Un peu comme CNews en France, la chaîne a ren­con­tré son pub­lic, un pub­lic délais­sé par les médias pro­gres­sistes et en attente d’alternative. Une leçon à méditer en Europe ?

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