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Martin Ajdari au cœur d’un conflit d’intérêt à la DGMIC ?

1 juin 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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Martin Ajdari au cœur d’un conflit d’intérêt à la DGMIC ?

Temps de lecture : 2 minutes

Martin Ajdari au cœur d’un conflit d’intérêt à la DGMIC ?

L’ancien directeur de cabinet d’Aurélie Filippetti (de mai à novembre 2014) a intégré par la grâce du gouvernement le corps prestigieux de l’inspection des Finances et a été nommé directeur de la direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), rattachée au ministère de la Culture. Un poste qui risque de le placer dans une situation de conflit d’intérêt.

En effet, il sera notam­ment amené, affirme Le Canard Enchaîné (27/05) à appréci­er le bilan budgé­taire des cinq dernières années de Rémy Pflim­lin à France Télévi­sions. Petit prob­lème : de 2010 à 2014, Ajdari était secré­taire général du groupe, c’est à dire en charge des finances. Dans ces con­di­tions, il lui sera dif­fi­cile de juger… sans se déjuger.

Mar­tin Ajdari a déjà été l’ob­jet d’une polémique lorsqu’il a été nom­mé directeur de cab­i­net d’Au­rélie Fil­ip­pet­ti. Il était alors “témoin assisté” dans la branche du scan­dale Byg­malion liée à France Télévi­sions. Statut plus incom­mode que celui de sim­ple témoin, puisqu’il vise, selon l’ar­ti­cle 105 du code de procé­dure pénale, “les per­son­nes à l’en­con­tre desquelles il existe des indices graves et con­cor­dants d’avoir par­ticipé aux faits dont le juge d’in­struc­tion est saisi”. Ce statut à mi-chemin entre témoin et mis en exa­m­en per­met d’être assisté par un avo­cat qui aura accès au dossier. De source syn­di­cale, Mar­tin Ajdari est tou­jours “témoin assisté” dans cet épineux dossier Byg­malion qui fleure bon le scan­dale d’État.

Pho­to : cap­ture d’écran vidéo, crédit Le Figaro / Le Buzz Média (2013)

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