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Turquie : Erdogan met un tour de vis à la presse

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8 mars 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Turquie : Erdogan met un tour de vis à la presse

Temps de lecture : 2 minutes

Depuis son arrivée au pouvoir en 2002 avec le parti islamiste AKP, Erdogan n’a cessé de s’attaquer à la presse. Les journalistes, dessinateurs, blogueurs, écrivains (et nombre de citoyens ordinaires) sont harassés. Plus de 1800 plaintes ont été déposées à ce jour par le ministère de la justice turc. Et la Turquie pointe toujours au 149e rang sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse.

L’AKP a franchi un pas de plus vers un régime islamiste autori­taire en faisant fer­mer le prin­ci­pal jour­nal du pays, Wazan, un enne­mi de choix pour le régime inté­griste, à la fois lié à son enne­mi intime Fethul­lah Gulen et porte-voix de l’opposition. Dans le même ordre d’idée deux jour­nal­istes du quo­ti­di­en Cumhuriyet ont été inculpés pour avoir pub­lié les preuves de trans­fert d’armes de la Turquie vers des groupes ter­ror­istes syriens. S’ils ont été libérés après 92 jours de déten­tion pro­vi­soire, les jour­nal­istes Can Dün­dar et Erdem Gül sont tou­jours en attente de leur procès. Entretemps l’Union Européenne négo­cie des aides à la Turquie pour la sup­pli­er de ne pas trans­fér­er un peu plus de « réfugiés » vers l’Europe de l’est et de l’ouest…

A not­er que dans le même temps la jus­tice turque fait preuve d’une étrange clé­mence vis-à-vis des passeurs qui exploitent les migrants. Cha­cun se rap­pelle l’exploitation obscène de la pho­to du petit syrien Alan Kur­di échoué sur une plage turque. Les con­voyeurs qui risquaient jusqu’à 35 ans de prison ont été con­damnés à 4 ans et deux mois pour bonne con­duite et ont l’intention de faire appel.