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Gérard Kouchner veut toucher le jackpot

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1 mars 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Gérard Kouchner veut toucher le jackpot

Gérard Kouchner veut toucher le jackpot

Temps de lecture : 2 minutes

Gérard Kouchner aurait (enfin) trouvé un acquéreur pour le groupe de presse médicale qu’il détient majoritairement avec Christian Labrune.

Si son iden­tité n’a pas été révélée pour l’in­stant, le repre­neur éventuel du Groupe Pro­fes­sion San­té serait un acteur majeur du mutu­al­isme. Ce dernier serait entré en négo­ci­a­tions exclu­sives début févri­er avec les deux action­naires de référence de l’édi­teur du Quo­ti­di­en du médecin et du Quo­ti­di­en du phar­ma­cien. Si le frère de l’an­cien min­istre Bernard Kouch­n­er est majori­taire dans l’af­faire, Chris­t­ian Labrune, PDG de l’édi­teur de logi­ciels de san­té, Ceged­im, arrive juste der­rière. Richissime, ce dernier aurait investi env­i­ron 20 mil­lions d’eu­ros depuis son entrée au cap­i­tal. Les représen­tants du per­son­nel auraient été infor­més de la trans­ac­tion en cours, sans que son mon­tant n’ait évidem­ment été révélé. L’ac­quéreur serait prêt à pay­er 55 mil­lions d’eu­ros pour repren­dre les cinq titres du groupe qui com­prend aus­si Le Général­iste, Déci­sion san­té et Vis­ite actuelle.

Dans un con­texte de crise pour la presse médi­cale, qui a per­du env­i­ron la moitié de ses recettes pub­lic­i­taires depuis 2010, en rai­son notam­ment du scan­dale du Médi­a­tor, ce mon­tant sem­ble astronomique. Il cor­re­spon­dant à près du dou­ble du chiffre d’af­faires réal­isé par GPS en 2015. Pour autant, le groupe a été large­ment restruc­turé depuis 2012. Il a per­du neuf mil­lions d’eu­ros cette année-là, le con­duisant à met­tre en place un plan de sauve­g­arde de l’emploi de plus de vingt postes. Con­cernés au pre­mier chef, Le Quo­ti­di­en du médecin et Le Quo­ti­di­en du phar­ma­cien. Les deux titres, qui sont désor­mais bi voir tri-heb­do­madaires, généraient à eux seules une bonne par­tie du déficit. Grâce à ces mesures, le groupe a retrou­vé des couleurs en 2014 et est désor­mais dans le vert.

Reste à savoir si la vente sera menée jusqu’au bout. L’au­dit des comptes par le repre­neur pour­rait révéler des chiffres de dif­fu­sion et de pub­lic­ité gon­flés en per­spec­tive de la vente. GPS, qui avait man­daté à l’au­tomne 2015 une petite banque d’af­faires dis­crète, Eur­vad finance, devrait être fixé sur son avenir cap­i­tal­is­tique bien avant l’été.