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Des journalistes de gauche délogent des familles de migrants pour y établir leurs nouveaux locaux

17 octobre 2025

Temps de lecture : 2 minutes
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Des journalistes de gauche délogent des familles de migrants pour y établir leurs nouveaux locaux

Temps de lecture : 2 minutes

Des journalistes de gauche délogent des familles de migrants pour y établir leurs nouveaux locaux

Un cen­tre d’hébergement d’urgence, situé dans le 18ᵉ arrondisse­ment de Paris, a vu son bail pro­longé de trois ans sans com­mu­ni­ca­tion aux rési­dents ni au per­son­nel. Cepen­dant, après des rumeurs au print­emps 2025, les rési­dents – en majorité des familles mono­parentales et des per­son­nes « isolées immi­grantes » – vien­nent d’en être délogés afin que les travaux de la « Mai­son des médias libres » – qui prend pos­ses­sion des lieux – puis­sent y débuter.

De l’hébergement d’urgence aux « médias libres »

Le Cen­tre d’hébergement d’urgence (CHU) du 70 boule­vard Bar­bès, instal­lé depuis août 2020 dans le nord pop­u­laire de Paris, a finale­ment fer­mé ses portes à la fin du mois de sep­tem­bre pour laiss­er place au chantier de la future « Mai­son des médias libres ». « Les dernières familles ont quit­té le site la semaine dernière », nous apprend-on du côté du CHU.

Le démé­nage­ment des équipes est engagé pour « une libéra­tion totale du site » en octo­bre. « Aucune infor­ma­tion n’a jamais été don­née aux familles ni aux tra­vailleurs soci­aux », dénonce, dans les colonnes du jour­nal 18dumois.info, une enseignante du 18ᵉ arrondisse­ment, con­sternée par la bru­tal­ité du calendrier.

Voir aus­si : Mai­son des médias libres, entre copains et coquins

Les habi­tants quant à eux évo­quent une « mise à l’écart bru­tale des pau­vres » pour « faire place à un pro­jet vitrine ».

« Un lieu emblématique de la presse libre » (sic)

À la place de ces loge­ments d’urgence, la Mai­son des médias libres – qui regroupait en 2016 plusieurs médias dont Medi­a­part, Blast, Bas­ta !, Les Jours, Alter­na­tives économiques, ou encore Hors-série – va s’installer à l’adresse après une péri­ode de travaux.

Selon Agnès Rousseaux, direc­trice de Poli­tis, l’objectif de cette coali­tion de médias est de créer « un lieu emblé­ma­tique de la presse libre, de trans­mis­sion de savoir, d’éducation aux médias et de ren­force­ment de l’écosystème des médias indépen­dants, por­teurs de valeurs de plu­ral­isme » (entre jour­nal­istes de gauche, cela s’entend).

Voir aus­si : Olivi­er Legrain, du blé de gauche à moudre. Portrait

Après plusieurs ten­ta­tives avortées, le Con­seil de Paris a voté la semaine dernière, à l’unanimité, l’acquisition de ce bâti­ment de 4 000 m² à des­ti­na­tion des médias de gauche. Nous y revien­drons plus tard.

Lorelei Ban­charel

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