Dans la nuit du 15 au 16 août 2025, à l’issue d’une fête dans le petit village creusois de Royère-de-Vassivière, une violente altercation aurait débouché sur une « chasse » à l’homme noir, dont les médias de gauche — Libération, Médiapart et L’Humanité en tête — se sont rapidement fait l’écho. Dans une contre-enquête publiée dans Valeurs Actuelles, le journaliste Nicolas Boutin révèle que l’altercation a en réalité été montée en épingle et que la victime — fichée pour son appartenance à l’ultragauche — n’a jamais été l’objet d’une quelconque « chasse aux Nègres ». Anatomie d’une manipulation politique.
Un jeune homme noir « devenu la proie d’une chasse à l’homme ». Forcément, avec un titre pareil, l’information ne pouvait qu’être reprise partout. Et les médias de gauche, Mediapart en tête, s’en sont d’ailleurs donnés à à coeur joie.
Dans la nuit du 15 au 16 août 2025, à l’issue d’une fête de village à Royère-de-Vassivière, dans la Creuse, une « chasse aux nègres » aurait eu lieu dans ce petit village de 500 âmes. Selon les récits rapidement relayés ici et là dans la presse, la fête aurait dégénéré aux alentours de 2 heures du matin après qu’un conseiller municipal et un responsable d’association locale de chasseurs ont pris à partie un jeune homme noir pour « des raisons racistes ».
Un récit modifié
Tentant de quitter les lieux pour échapper au lynchage, le jeune homme et ses amis auraient alors été suivis par « un pick-up blanc » dont les occupants auraient proféré des menaces « às l’égard de la personne noire ». Une traque en « pick-up » qui fera par la suite les grands titres des médias qui évoqueront sans ambages ni distance « une chasses aux nègres », le tout à la faveur des éléments de langage distillés par l’avocate des plaignants Colline Bouillon.
Sur le papier, l’affaire a de quoi bien sûr scandaliser. Sauf que… rien de tout ne serait en réalité jamais arrivé. Selon une enquête pointue menée par le journaliste Nicolas Boutin de Valeurs actuelles, la chasse n’aurait en effet jamais eu lieu et, pire encore, les personnes ayant déposé plainte auraient « été incitées » à le faire par l’avocate parisienne Colline Bouillon, elle-même « démarchée par l’ancienne députée LFI Catherine Couturier ».
Tirant le fil du mensonge, le journaliste Nicolas Boutin révèle également dans son enquête que « le jeune homme noir » — présenté tel quel par l’ensemble de la presse — n’est autre que Victor Speck, Français d’origine haïtienne, membre de la mouvance d’ultragauche, fiché pour violences, « qui a déjà un passif avec les organisateurs de la fête ».
Le débunkage de Valeurs actuelles
Loin du récit médiatique officiel, « l’oie blanche » Victor Speck se serait en réalité fait remarquer tout au long de la soirée : son chien aurait notamment uriné sur les cartons appartenant à l’association, tandis que certains soupçonnent sa bande d’amis d’avoir subtilisé des gobelets consignés et des denrées dans la chambre froide. Le ton serait alors monté, déclenchant ce qui deviendra donc une chasse aux nègres bidon qui fera couler beaucoup (trop) d’encre.
Découvrez en détails la vérité sur cette affaire de la « chasse aux nègres » grâce au récit de Nicolas Boutin
Lorelei Bancharel


















