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Big Brother : Soros encore et toujours

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9 septembre 2017

Temps de lecture : 2 minutes
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Big Brother : Soros encore et toujours

Temps de lecture : 2 minutes

L’Observatoire du journalisme a consacré de nombreux articles directs ou indirects à George Soros, pseudo philanthrope mais vrai milliardaire à la pointe du combat mondialiste. À travers une multitude d’ONG faux nez qui se renvoient la balle, le financier américain organise le monde de l’information et tente de construire un véritable mur entre ce qui peut être dit et ce qui ne doit surtout pas être dit ni même pensé.

À la suite du Brex­it et de l’élection de Don­ald Trump, les libéraux lib­er­taires par­ti­sans de la « société ouverte » (la prin­ci­pale fon­da­tion Soros est nom­mée Open soci­ety) ont dû trou­ver une expli­ca­tion : si le peu­ple a mal voté c’est qu’il a été trompé par de mau­vais guides, les fauss­es nou­velles (fake news) l’ont induit en erreur. Il faut donc réé­du­quer le peu­ple en le met­tant à l’abri des dites fauss­es nou­velles et en le réé­duquant. C’est ain­si qu’en France Google a financé le qua­si mort né Décodex du Monde.

George Soros va plus loin dans sa lutte con­tre les « fake news » en finançant à hau­teur de 500.000 euros, en col­lab­o­ra­tion avec Pierre Omid­yar, fon­da­teur d’E­bay, un logi­ciel qui devrait être testé en octo­bre prochain au Roy­aume-Uni et sans doute ailleurs plus tard.

Le logiciel « scanne les sous-titres d’émissions d’actualité diffusées en direct, des retransmissions de sessions parlementaires, mais aussi les articles de journaux », rapporte le journal britannique The Guardian, jusqu’à identifier les « affirmations correspondant aux faits vérifiés qui sont dans sa base de données ». Il s’avèrerait en outre capable de faire apparaître à l’écran « les informations confirmées ou infirmées au fil du discours d’un politicien ».  Autrement exprimé : la pensée unique pourrait corriger de manière automatique tout discours inconvenant sur un texte ou sur une vidéo.

Le périmètre indiqué exclut apparem­ment les sites inter­net mais indique la pour­suite de l’offensive des grands don­neurs d’ordre améri­cains pour con­tenir toute libre parole. Don­neur d’ordre doit ici être pris dans tous les sens du terme.

Crédit pho­to : JMSC HKU via Flickr (cc)