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Attentats : un reportage de M6 jugé trop cru par le ministère de l’Intérieur

18 novembre 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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Attentats : un reportage de M6 jugé trop cru par le ministère de l’Intérieur

Temps de lecture : 2 minutes

Attentats : un reportage de M6 jugé trop cru par le ministère de l’Intérieur

Diffusé dimanche soir, un reportage de M6 sur les attentats du 13 novembre montre des scènes assez crues, ce qui n’a pas été du goût de tout le monde.

C’est au détour d’un banal reportage sur le quo­ti­di­en des pom­piers qu’une équipe de la chaîne s’est retrou­vée embar­quée avec les sec­ours jusqu’au restau­rant La Belle Équipe, dans le 11ème arrondisse­ment de Paris, où elle a pu filmer le carnage.

Des cadavres, des blessés, des per­son­nes ter­ror­isées… les images sont dures. S’éti­rant sur une dizaine de min­utes, la séquence a fait réa­gir les réseaux soci­aux, cer­tains s’of­fusquant, d’autres la saluant.

Au min­istère de l’In­térieur, on juge que « le reportage est vio­lent et a été dif­fusé trop tôt ». « Les vic­times n’étaient pas toutes iden­ti­fiées et cer­taines familles étaient encore dans l’attente. Le doc­u­ment pou­vait porter atteinte à la dig­nité des per­son­nes. Il n’était pas oppor­tun de le dif­fuser si tôt », a expliqué un porte-parole au Monde.

Mais pour Vin­cent Rég­nier, directeur des mag­a­zines d’in­for­ma­tion de M6, la « valeur infor­ma­tive » des images était trop grande pour retarder la dif­fu­sion. « Il y avait toute­fois deux con­di­tions : ne pas porter atteinte à l’enquête et à la dig­nité des per­son­nes », a‑t-il estimé, ajoutant avoir soumis au préal­able les images aux pom­piers qui n’ont rien trou­vé à redire.

Cepen­dant, le min­istère reste sur ses posi­tions, et regrette égale­ment la dif­fu­sion d’un autre reportage, sur TF1, se réser­vant le droit de pour­suiv­re les chaînes en jus­tice. De son côté, le CSA n’a relevé « aucun man­que­ment », la chaîne ayant flouté les vis­ages des per­son­nes. Un réex­a­m­en n’est toute­fois pas exclu.

Mal­gré la polémique, Vin­cent Rég­nier assure qu’« en sit­u­a­tion de guerre, ce doc­u­ment est un éclairage glaçant mais poignant de ce que Paris a vécu ven­dre­di soir ».

Crédit pho­to : cap­ture d’écran vidéo 66 Minutes

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