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Arte, une chaîne européiste peu regardée et… surfinancée

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29 août 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Arte, une chaîne européiste peu regardée et… surfinancée

Temps de lecture : 2 minutes

Comme le rapporte Challenges, Arte a touché en 2016 une confortable enveloppe de la part de l’État. Très confortable, s’il l’on s’en rapporte à son audience.

En effet, la chaîne fran­co-alle­mande a touché un beau pactole de 264 mil­lions pour une part d’au­di­ence de seule­ment 2,2 % chez les 4 ans et plus. En com­para­i­son, BFMTV a touché trois fois moins pour une part d’au­di­ence de 2,8 % et TMC qua­tre fois moins pour une part d’au­di­ence de 2,6 %. Cela n’a pas empêché Véronique Cay­la, patronne d’Arte France, d’en­tamer des négo­ci­a­tions pour le bud­get 2017 avec l’e­spoir d’en deman­der plus…

Pour jus­ti­fi­er cette enveloppe généreuse, les dirigeants de la chaîne insis­tent sur les sym­bol­es. Pour le prési­dent d’Arte GEIE, Peter Boud­goust, la chaîne reste « un des plus beaux emblèmes de la coopéra­tion fran­co-alle­mande ». « En cette péri­ode de crise pro­fonde de l’Europe, la respon­s­abil­ité de cette chaîne con­siste à porter les valeurs de la France, de l’Allemagne et de l’Europe », a‑t-il expliqué.

Et c’est bien là le cœur du sujet. Dans le dis­posi­tif télévi­suel, Arte présente un seul intérêt : pro­mou­voir les valeurs européennes, et donc l’eu­ropéisme. De quoi expli­quer les efforts de l’É­tat, et donc du con­tribuable, pour main­tenir sous per­fu­sion ce totem idéologique. Car comme l’a con­fié M. Boud­goust, l’ob­jec­tif d’Arte est de van­ter les mérites d’une « Europe des peu­ples et des valeurs », une Europe de « l’in­té­gra­tion et du métis­sage ». Tout un programme…