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Affaire de racisme bidon sur les plages normandes

15 juillet 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Affaire de racisme bidon sur les plages normandes

Temps de lecture : 2 minutes

Se basant sans vérification sur des propos publiés sur les réseaux sociaux, le site d’actualité régionale Mantes Actu s’est fait l’écho d’une affaire de racisme sur les plages normandes.

Same­di 9 juil­let, un groupe d’une cen­taine de per­son­nes orig­i­naires de Mantes-la-Ville, dans les Yve­lines, est arrivé en car sur les plages de Blonville-sur-Mer, en Nor­mandie, grâce à une sor­tie organ­isée. D’après leurs dires, les touristes auraient alors été vic­times de racisme. Le per­son­nel de la plage leur aurait demandé d’aller plus loin, à près d’un kilo­mètre. « On s’est vite aperçu que l’on gênait et que cela était dû à notre apparence (femmes voilées, familles d’origine africaines) », racon­te un par­tic­i­pant, sur Facebook.

Le maire de la com­mune serait ensuite arrivé avec un polici­er munic­i­pal pour leur inter­dire la baig­nade. De plus, des pro­pos « racistes » auraient été pronon­cés. « Qu’ils retour­nent dans leur cité, ils n’ont rien à faire ici », rap­porte Mantes Actu. Sauf que de son côté, le site du jour­nal Le Pays d’Auge a fait son tra­vail en télépho­nant au maire de Blonville. Démen­tant les accu­sa­tions citées plus haut, Yves Lemon­nier s’ex­plique : « Le groupe est venu sans autori­sa­tion. D’habitude, les habi­tants de la ban­lieue parisi­enne qui vien­nent pass­er la journée chez nous s’annoncent, mais là, les deux cars sont arrivés sans autori­sa­tion et ont amené une cen­taine de personnes. »

Ain­si, « pour des raisons de sécu­rité, nous leur avons demandé de se met­tre sur la plage au niveau du poste n°2 car à cause de la présence des para­sols, la vis­i­bil­ité est moin­dre et la sur­veil­lance est plus dif­fi­cile sur la zone du poste de sec­ours n°1, et comme ils étaient très nom­breux avec des enfants, nous n’avons pas voulu pren­dre de risque », ajoute-t-il. N’ayant pas appré­cié d’être déplacé, le groupe aurait alors protesté avant d’aller se baign­er… dans le chenal à bateaux. « Plusieurs adultes avec des enfants se baig­naient dans le chenal réservé aux bateaux ce qui est stricte­ment inter­dit et ont refusé de revenir dans la zone de bain », explique le maire normand.

Assur­ant qu’au­cun pro­pos raciste n’a été tenu, celui-ci se réserve le droit de décider des suites judi­ci­aires de cette affaire.

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