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Jours de France : Lafont Presse contre Le Figaro

5 août 2013

Temps de lecture : 2 minutes
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Jours de France : Lafont Presse contre Le Figaro

Temps de lecture : 2 minutes

Jours de France : Lafont Presse contre Le Figaro

Depuis l’annonce par le groupe Le Figaro (appartenant au groupe de presse Socpresse), fin juillet, de sa volonté de relancer « Jours de France » en effectuant une parution test dans les prochains jours, le patron de Lafont Presse (créé en 1984 et propriétaire de plus de 80 magazines), Robert Lafont (à ne pas confondre avec Robert Laffont, fondateur des éditions Robert Laffont), n’en démord pas : « il n’est pas question que nous puissions laisser relancer un titre qui aujourd’hui est sérieusement exploité, qui nous appartient et cela depuis 10 ans ».

Dans une let­tre cinglante envoyée à Serge Das­sault, pro­prié­taire du quo­ti­di­en parisien réputé de droite, Robert Lafont men­ace de lancer « la procé­dure néces­saire afin que les tri­bunaux jugent qui, aujour­d’hui, a le droit sur ce titre ».

L’imbroglio est sim­ple, le mag­a­zine féminin « Jours de France », lancé par Mar­cel Das­sault en 1958 a cessé de paraître en jan­vi­er 1989. En 2010, Robert Lafont lance ain­si un mag­a­zine peo­ple inti­t­ulé « Jour de France » (sans « s ») après avoir déposé le nom à l’In­sti­tut nation­al de la pro­priété indus­trielle (Inpi) dès 2003.

Pour Marc Feuil­lée, directeur général du groupe Le Figaro, « la mar­que Jours de France nous appar­tient ». Mais le son de cloche est évidem­ment dif­férent pour Robert Lafont : « aujour­d’hui Le Figaro entend s’ac­crocher au wag­on, après que nous ayons investi et relancé le titre, alors qu’ils ne peu­vent pas non plus ignor­er que Jours de France — du fait de sa non-exploita­tion — était tombé en désué­tude, et que tout le monde pou­vait donc le relancer ».

Cette his­toire s’apparente à celle du pot de fer con­tre le pot de terre puisque le chiffre d’affaire de Lafont Presse est env­i­ron 50 fois inférieur (20 mil­lions d’euro annuels) à celui de Soc­presse (1 mil­liard d’euro environ).

Crédit pho­to : mon­tage Ojim (cc)

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