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Des journalistes signent une tribune contre le « sexisme » des politiques

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6 mai 2015

Temps de lecture : 2 minutes
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Des journalistes signent une tribune contre le « sexisme » des politiques

Temps de lecture : 2 minutes

Dans Libération, une quarantaine de journalistes ont signé une tribune pour dénoncer le « sexisme » de certains élus à l’encontre des femmes journalistes.

Selon les sig­nataires, « aux “Qua­tre-Colonnes”, la petite salle où cir­cu­lent députés et bons mots au cœur de l’Assemblée nationale, c’est un député qui nous accueille par un sonore : “Ah mais vous faites le tapin, vous atten­dez le client.” Ou un autre qui nous passe la main dans les cheveux en se réjouis­sant du retour du printemps. »

Autre anec­dote, « au Sénat, c’est un par­lemen­taire qui déplore que nous por­tions un col roulé et pas un décol­leté ». Et les jour­nal­istes de citer d’autres exem­ples de remar­ques en tout genre, allant par­fois jusqu’aux « avances ».

Mais le prob­lème de cette tri­bune, c’est juste­ment qu’elle mêle des réels cas de har­cèle­ment à de sim­ples épisodes de drague on ne peut plus clas­sique, comme lorsqu’un min­istre lance, en plaisan­tant, après avoir évo­qué un cer­tain can­di­dat pen­sant à la prési­den­tielle en se ras­ant le matin : « Et vous, vous rêver de moi la nuit ? » Ou lorsqu’un mem­bre du gou­verne­ment prête atten­tion à la robe d’une jour­nal­iste. C’en est déjà trop pour ces fémin­istes, si prompt à voir en chaque chose une preuve irréfutable de l’op­pres­sante dom­i­na­tion masculine.

« Ni naïves ni car­i­cat­u­rales, nous savons que notre méti­er implique de con­stru­ire une prox­im­ité et un lien de con­fi­ance avec nos sources. Mais force est de con­stater que nous ne le faisons pas tout à fait comme nos cama­rades mas­culins, inté­grant les con­traintes du sex­isme ambiant », notent les signataires.

Et celles-ci de con­clure en dévoilant leur véri­ta­ble objec­tif : « Tant que la poli­tique sera très majori­taire­ment aux mains d’hommes hétéro­sex­uels plutôt sex­agé­naires, rien ne changera. » 

Les mâles sont partout. Dans leur méchanceté char­nelle, ils ont le culot de regarder les femmes, de les com­pli­menter, par­fois même de les dra­guer ! Il con­vient donc de les élim­in­er… au nom de l’é­gal­ité, évidemment.

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