Le 28 janvier 2024 au matin, la Joconde était aspergée de soupe par deux activistes pseudo écologistes. Protégée par la vitre blindée, Mona Lisa n’a pas souffert. Mais l’ancien journaliste de RTL Jérôme Godefroy sur X/Twitter a repéré les complicités médiatiques de l’affaire.

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CLpress en embuscade, l’AFP aussi

L’agence CLpress qui revend des images était prév­enue de l’action. Ani­mée par Clé­ment Lan­ot, c’est son fonds de com­merce. Plus sur­prenant l’AFP aus­si était en alerte. Grâce à son réseau inter­na­tion­al l’AFP a ven­du très large­ment les images.

ALERTE — Des mil­i­tantes pour le cli­mat jet­tent de la soupe sur le tableau de La Joconde au musée du Lou­vre. @CLPRESSFR pic.twitter.com/Aa7gavRRc4

— CLPRESS / Agence de presse (@CLPRESSFR) Jan­u­ary 28, 2024

Comme le note Jérôme Godefroy :

« des col­lab­o­ra­teurs de l’AFP ont exploité à leur seul prof­it une infor­ma­tion con­cer­nant un délit en pré­pa­ra­tion, et en con­nivence et même en com­plic­ité, ont par­ticipé à l’accomplissement de ce délit en lui assur­ant la pub­lic­ité recher­chée par les délin­quants. L’AFP en ven­dant les images du délit à ses abon­nés tire un prof­it financier dont l’origine est pour le moins dou­teuse. Et jour­nal­is­tique­ment déplorable ».

Ou com­ment encour­ager et dif­fuser une action à la fois imma­ture et contre-productive.

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