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Reprise de La Marseillaise par la mairie communiste de Martigues

12 octobre 2020

Temps de lecture : 2 minutes
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Reprise de La Marseillaise par la mairie communiste de Martigues

Temps de lecture : 2 minutes

Reprise de La Marseillaise par la mairie communiste de Martigues

L’aventure du quotidien communiste de Marseille est pleine de vagues, la proximité de la mer sans doute. Dépôts de bilan en 2014 ;2016, 2018 avec plan de continuation (et de licenciements) à chaque fois. Nouvelle procédure en 2020.

Maritima Medias reprend

Mar­iti­ma Medias est pos­sédé à 84% par la mairie com­mu­niste de Mar­tigues, le reste est aux mains de par­ti­c­uliers et de sociétés liées au par­ti. Le « groupe » com­prend un site inter­net, une radio et une télévi­sion locales. Le tri­bunal de com­merce de Mar­seille a approu­vé le 7 octo­bre 2020 l’offre déposée le 22 septembre.

Des conditions sévères pour le repreneur

Le syn­di­cat CGT du jour­nal avait posé ses conditions :

  • Main­tien de l’emploi
  • Main­tien du périmètre de dis­tri­b­u­tion sur qua­tre départements
  • Main­tien du rythme quo­ti­di­en, refus de pass­er en hebdomadaire
  • Main­tien de la ligne édi­to­ri­ale (com­mu­niste-

Le quo­ti­di­en rival La Provence qui avait exprimé un intérêt – con­sid­éré comme inam­i­cal ‑s’est désisté et avait renon­cé à dépos­er une offre. La mairie com­mu­niste pou­vait dif­fi­cile­ment s’opposer à la CGT. Le jour­nal qui comp­tait plus de 200 col­lab­o­ra­teurs en 2014 n’en compte plus qu’une cinquan­taine en 2020.

Nous reprenons la con­clu­sion de notre dossier réal­isé (voir infra) par un ancien jour­nal­iste du quo­ti­di­en : « Un jour­nal qui perd mas­sive­ment ses lecteurs ne répond plus aux con­di­tions qui ont pro­duit son appari­tion. Il ne rend donc plus le « ser­vice pub­lic d’information » que l’on attendait de lui ».

Voir notre dossier com­plet sur l’histoire de La Mar­seil­laise par un de ses protagonistes.

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