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RSF soutient StreetPress !

23 décembre 2025

Temps de lecture : 3 minutes
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RSF soutient StreetPress !

Temps de lecture : 3 minutes

RSF soutient StreetPress !

Rap­por­teurs sans fron­tières, par­don Reporters sans fron­tières (RSF), autre­fois défenseur de la lib­erté d’expression et de tra­vail des jour­nal­istes, est devenu une officine de police de la pen­sée. Qui s’étonnera de leur sou­tien à Street­Press, une autre officine de déla­tion poli­tique et idéologique ? 

StreetPress, métier : dénonciateurs

Né en décem­bre 2009, Street­Press veut jouer dans la cour des grands des dénon­ci­a­teurs comme Medi­a­part ou Libéra­tion, les trois médias se partageant volon­tiers des jour­nal­istes. Le site se spé­cialise de manière obses­sion­nelle dans ce qu’ils appel­lent l’extrême droite. Chaque pub­li­ca­tion porte son flo­rilège du « pire de la presse d’extrême droite ». Surtout le site dénonce les con­trevenants « nazis », c’est-à-dire tous ceux qui se situent à la droite de François Bay­rou ou se réfèrent au camp patri­ote voire à la chré­tien­té. Il s’agit de pronon­cer la mort poli­tique et sociale des incrim­inés. Noms, adress­es, cour­ri­ers et cour­riels à leurs employeurs, à leurs écoles, à leurs mou­ve­ments. Une petite Gestapo ou un NKVD à la mode gauchiste, un sim­ple site de déla­tion sous cou­vert d’investigation.

Voir aus­si notre dossier com­plet : Street­Press, site-vit­rine mais entre­prise réelle de for­matage Idéologique

Des procès contre StreetPress, une source de revenus

Selon le site de déla­tion du 16 décem­bre, ce sont 13 plaintes qui auraient été déposées con­tre le respon­s­able de la pub­li­ca­tion. C’est le même mécan­isme que la presse peo­ple. La presse peo­ple pub­lie une infor­ma­tion erronée ou inven­tée de toutes pièces, elle est attaquée en jus­tice, elle perd et est con­damnée à pay­er des dom­mages et intérêts qui sont pro­vi­sion­nés à l’avance. Le battage pub­lic­i­taire per­met de financer les frais de justice.

Il en est de même pour Street­Press, ils attaque­nt à tout bout de champ médias, asso­ci­a­tions, mou­ve­ments, indi­vidus du camp patri­ote au sens large. Bien enten­du, nom­bre de ces attaques sont injus­ti­fiées ou exces­sives, voire ridicules. D’où plaintes en jus­tice, 13 procès en cours et de forts risques de con­damna­tion pour diffama­tion ou dif­fu­sion de fauss­es nou­velles. Le mécan­isme financier est par­al­lèle à celui de la presse peo­ple, mais ici les appels aux dons vic­ti­maires rem­pla­cent les ventes au numéro. Plus de procès à la suite d’informations diffam­a­toires = plus de ren­trées. CQFD, la boucle finan­cière de la déla­tion est bouclée.

RSF se solidarise

Tou­jours selon le site, Lau­re Chau­v­el, respon­s­able du bureau France de RSF a déclaré :

« En l’espace de 15 jours, le site d’information Street­Press a été visé par trois nou­velles plaintes, por­tant à 13 le nom­bre de procé­dures en cours con­tre le média indépen­dant. Reporters sans fron­tières dénonce des « procédures-bâillons ».
« Plus de la moitié de la rédac­tion de Street­Press a, à ce jour, une procé­dure judi­ci­aire sur le dos. Ces procès, qui mobilisent énor­mé­ment de temps, d’énergie et d’argent, s’apparentent à des procé­dures-bâil­lons. Cer­taines procé­dures, vis­i­ble­ment bâclées, sem­blent davan­tage relever d’un acharne­ment judi­ci­aire visant à faire taire le jour­nal que de pour­suites sur des fonde­ments légitimes. Il ne s’agit pas ici de gag­n­er une procé­dure, mais d’épuiser celui ou celle qui révèle des infor­ma­tions d’intérêt public.
(…) Il est urgent que le lég­is­la­teur trans­pose la direc­tive européenne anti-SLAPP (pour­suites stratégiques altérant le débat pub­lic) dans le droit français afin de met­tre un terme à l’utilisation de ces procé­dures-bâil­lons. Il en va du droit à l’information des citoyens. »

RSF n’a jamais appelé à défendre un média con­ser­va­teur vic­time de telles procé­dures-bail­lons. RSF n’est plus une ONG de défense de la lib­erté d’informer, c’est une officine de com­mis­saires poli­tiques, marchant main dans la main avec d’autres officines de déla­tion style Street­Press, Medi­a­part ou Libéra­tion.

Claude Lenor­mand

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