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Comment certains médias tentent de salir Charlie Kirk et de maquiller son meurtrier

20 septembre 2025

Temps de lecture : 5 minutes
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Comment certains médias tentent de salir Charlie Kirk et de maquiller son meurtrier

Temps de lecture : 5 minutes

Comment certains médias tentent de salir Charlie Kirk et de maquiller son meurtrier

Charlie Kirk, influenceur de droite connu pour quasi-systématiquement mettre la gauche à l’amende, a été tué le 12 septembre par un militant d’extrême-gauche proche des milieux transsexuels.

Le drame n’a rien du scé­nario rêvé pour les médias français, qui ten­tent par tous les moyens de trav­e­s­tir la réal­ité. Nous revenons avec un deux­ième arti­cle sur le sujet.

Noircir la mémoire de Charlie Kirk

Les qual­i­fi­cat­ifs ne man­quent pas pour qual­i­fi­er Char­lie Kirk, un influ­enceur qui débat­tait sur les cam­pus con­tre les idées de la gauche. Avec suc­cès d’ailleurs, ce qui est sans doute la rai­son pour laque­lle il a été tué. Pour Le Monde, c’est un « trump­iste », pour RFI et RTL un « ultra-con­ser­va­teur », pour Libéra­tion un « proche de Don­ald Trump », pour Cour­ri­er inter­na­tion­al un « activiste de droite ». Radio France évoque ses « pro­pos pro-armes, anti-avorte­ment, anti-migrants ou sa rhé­torique vir­u­lente sur les minorités eth­niques. » « Char­lie Kirk, 31 ans, fig­ure de la droite améri­caine, util­i­sait ses mil­lions d’abonnés sur les réseaux soci­aux et ses inter­ven­tions dans les uni­ver­sités pour défendre le prési­dent Don­ald Trump. Il dif­fu­sait aus­si ses idées nation­al­istes, chré­ti­ennes et tra­di­tion­al­istes sur la famille auprès de la jeunesse », assure Le Parisien.‘

Voir aus­si : Assas­si­nat de Char­lie Kirk, cer­tains se félicitent 

Un tueur d’extrême-droite : la fable médiatique à tout prix

Tyler Robin­son, le meur­tri­er de Char­lie Kirk, lui, est d’extrême-gauche, ou l’est très prob­a­ble­ment. Cela ne fait pas les affaires de la gauche et des médias, qui essaient donc de faire oubli­er cet aspect. Chez France info, on men­tionne « un jeune de 22 ans ». Ouest-France affirme que « les moti­va­tions du sus­pect ne sont pas encore con­nues », Le Parisien qu’elles « restent mystérieuses ».

D’autres médias tien­nent à la pré­somp­tion d’innocence, qui leur paraît moins pri­mor­diale lorsqu’il s’agit de pleur­er des voy­ous d’origine extra-européenne tués par la police après des refus d’obtempérer. RFI pré­cise ain­si que Spencer Cox « se pas­sant de pré­somp­tion d’innocence » a recon­nu que le tueur était bien Tyler Robin­son, un mil­i­tant d’extrême-gauche.

Le vrai danger, c’est l’extrême-droite

Les médias le savent bien : quand un camp dis­pose d’un mar­tyr, il en est ren­for­cé. Si la droite se serait bien passée du meurtre de Char­lie Kirk, elle peut néan­moins s’en servir pour mon­tr­er le dan­ger d’une extrême-gauche de plus en plus vio­lente, preuves à l’appui. Cer­tains arti­cles tâchent donc de mon­tr­er que, quoiqu’il arrive, le dan­ger demeure à l’extrême-droite. Ain­si, France info titre « après le meurtre de Char­lie Kirk, les nation­al­istes pro-Trump rad­i­calisent leur dis­cours » et prévient que « la remise à titre posthume à Char­lie Kirk de la médaille de la Lib­erté, la plus haute dis­tinc­tion civile des États-Unis, va encore attis­er les ten­sions. » De son côté, Ouest-France alerte sur les retombées de l’assassinat out­re-Atlan­tique, c’est-à-dire en Europe. Dans un arti­cle titré « Char­lie Kirk, un “mar­tyr” pour l’extrême droite européenne », il pré­cise que cette extrême-droite « cul­tive de très bonnes rela­tions avec la galax­ie Trump ».

Le jour­nal évoque la man­i­fes­ta­tion organ­isée à Lon­dres par Tom­my Robin­son, en pré­cisant qu’il s’agit d’un « mil­i­tant d’extrême-droite mul­ti­con­damné ». Tom­my Robin­son a notam­ment été con­damné pour avoir fait vol­er en éclats l’omerta qui dis­sim­u­lait la nation­al­ité pak­istanaise des vio­leurs prox­énètes des « groom­ing gangs » qui livraient à l’esclavage sex­uel de jeunes bri­tan­niques de 11 à 14 ans.

Craignez Donald Trump

Don­ald Trump prenant l’affaire au sérieux et y voy­ant une preuve que le débat poli­tique dis­paraît au prof­it d’une guerre civile, il a eu des mots pour le moins fer­mes con­cer­nant le meur­tri­er et ceux qui l’ont influ­encé. Selon RFI, il « a fait de la mort de son sou­tien [Char­lie Kirk, NdlR] une affaire d’É­tat ». Pour France TV, il « lance la “chas­se aux sor­cières” ». Médi­a­part dénonce une « vague de répres­sion ». Le Monde mon­tre aus­si l’ennemi en ces ter­mes : « Le prési­dent Trump et son entourage, au lieu d’appeler à l’unité du pays, a immé­di­ate­ment accusé la “gauche rad­i­cale” et fait de Kirk un véri­ta­ble “mar­tyr de la vérité et de la lib­erté” pour l’extrême-droite, ajoutant ain­si à l’extrême polar­i­sa­tion de la société améri­caine et à l’esprit de vengeance de la base MAGA. » Le Nou­v­el Obser­va­teur, lui, pense aux Démoc­rates qui « n’avaient vrai­ment pas besoin de cela. » En effet, le meurtre de Char­lie Kirk aurait « don­né à Don­ald Trump l’occasion de déclar­er la guerre aux démoc­rates » et « risque d’alimenter la machine à répres­sion d’un prési­dent ayant juré de se venger de ses opposants. Pour l’article « Trump a décidé d’instrumentaliser la flam­bée de vio­lence poli­tique qui embrase l’Amérique. »

Fin de l’impunité de l’extrême gauche

Don­ald Trump veut avant tout faire cess­er l’impunité dont béné­fi­cie l’extrême-gauche, qui peut appel­er au meurtre ou se réjouir de ceux qui sont com­mis sans grand risque. Pour lui, cette sit­u­a­tion doit cess­er. Il a notam­ment engagé une vague de licen­ciement des per­son­nes s’étant réjouies de la mort de Char­lie Kirk. Radio France note donc que « dire du mal de Char­lie Kirk peut vous coûter votre emploi », « sou­vent suite à des pres­sions de la sphère trump­iste ». L’article explique que « Le min­istre de la Défense demande à ses ser­vices de tra­quer toute pub­li­ca­tion hos­tile, et un site inter­net de dénon­ci­a­tion a aus­si vu le jour sur la toile. Assim­ilé à un “mar­tyr” par ses par­ti­sans, Char­lie Kirk est intouch­able : et tant pis pour le pre­mier amende­ment, garant de la lib­erté d’expression, pour­tant porté en éten­dard par la droite améri­caine. » L’attaque est osée sachant que Char­lie Kirk est juste­ment mort pour avoir usé de la lib­erté d’expression. Reste à savoir com­bi­en de temps les médias nieront la vio­lence de l’extrême-gauche.

Adélaïde Motte

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