En France, la ministre Aurore Bergé (voir infra) veut financer la délation « contre la haine » en faisant subventionner par l’ARCOM des associations de gauche ou d’extrême gauche. En Belgique francophone la situation dans les médias est pire. Un Conseil de déontologie (sic) journalistique (CDJ) impose un « cordon sanitaire médiatique », véritable police de la pensée journalistique.
Voir aussi : Aurore Bergé et sa future coalition d’associations contre la haine en ligne : revue de presse
La Dernière Heure de Bardella
Il ne s’agit pas des derniers instants de Jordan Bardella mais du quotidien belge La Dernière Heure Les Sports, aussi appelé La DH Les Sports ou plus simplement La DH. Un des principaux quotidiens belges d’expression française, tirant à 40 000 exemplaires et avec un lectorat d’environ 500 000 personnes, une performance honorable dans l’environnement wallon.
La DH avait réalisé en novembre 2024 un entretien avec Jordan Bardella. Rien que de très classique. Mais une plainte a été déposée auprès du CDJ pour « rupture du cordon sanitaire médiatique ».
Le CDJ, un organisme stalinien
Le 15 juillet 2025 (source agence Belga), le CDJ « a estimé que le journaliste en charge de l’entretien avait manqué de distance envers le politicien… Il a également été observé que l’information était incomplète et semblait présenter le RN comme une formation politique ordinaire et son président comme une célébrité quelconque. Malgré les mentions et allusions à la nature du parti, le Conseil a considéré que cela ne changeait en rien la perception du public, avec le risque d’une banalisation voire d’une normalisation du parti d’extrême droite ». (les caractères en gras sont de notre fait).
Le CDJ belge, créé en 2009, se présente comme un organe d’autorégulation des médias francophones et germanophones de Belgique. Il est composé de représentants des éditeurs publics et privés, des journalistes, des rédacteurs en chef et de la société civile. Il exerce en théorie trois fonctions : d’information, de médiation et d’autorégulation. En réalité son seul rôle effectif est celui d’établir un strict « cordon sanitaire » contre toute information, idée, opinion, organisation hostile aux intérêts matériels et moraux des mouvements politiques belges francophones dominés par le PS belge, dont la corruption est légendaire, et par le PTB (parti des travailleurs belges), équivalent à LFI en France. Le CDJ est une police de la pensée. Aurore Bergé, experte en censure, s’en est peut-être inspirée en favorisant par un autre biais le financement de dénonciation des « discours de haine », un cordon sanitaire à la française.
Voir aussi : Pauvre presse francophone belge
Claude Lenormand


















