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La datte de la discorde, la vie quotidienne du journalisme en Algérie

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15 septembre 2022

Temps de lecture : 2 minutes
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La datte de la discorde, la vie quotidienne du journalisme en Algérie

Temps de lecture : 2 minutes

Aimez-vous les dattes ? C’est la saison ! Les meilleures, disent les connaisseurs, sont les « deglet nour » algériennes. Les critiquer peut conduire en prison un journaliste en Algérie.

Doigt de lumière

Deglet nour c’est le « doigt de lumière » en arabe. Selon un cor­re­spon­dant du Monde en Algérie, le pays pro­duirait plus de 1 mil­lion de tonnes de dattes par an grâce aux 16 mil­lions de palmiers, surtout dans le sud-est algérien. Un busi­ness qui rap­porte des devis­es soit par l’exportation directe en Europe soit par un recon­di­tion­nement en Tunisie, les Tunisiens ayant un meilleur sens du mar­ket­ing et de la présentation.

Dattes mises en cause, journaliste en prison

C’est du Courte­line sauce algéri­enne. Un jour­nal­iste du quo­ti­di­en arabo­phone Echourouk (lever du soleil en arabe) pub­lie un arti­cle remar­quant la présence de pes­ti­cides inter­dits dans les fameuses deglet nour algéri­ennes. Il est illi­co embastil­lé, placé en déten­tion préven­tive et le jour­nal ne peut se faire imprimer sur son habituelle imprimerie d’État.

Le jour­nal­iste, pas­si­ble d’une peine de trois à trente ans de prison, est pour­suivi en ver­tu d’une loi votée lors de la crise du Covid 19 pour « infor­ma­tions fauss­es ou calom­nieuses… afin de provo­quer une per­tur­ba­tion du marché… ». Une manière comme une autre pour les mil­i­taires algériens de rap­pel­er qui com­mande le pays.

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