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France-Antilles, fin de partie

9 février 2020

Temps de lecture : 2 minutes
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France-Antilles, fin de partie

Temps de lecture : 2 minutes

France-Antilles, fin de partie

Les lecteurs du quotidien régional en Martinique, Guadeloupe et Guyane n’auront pas leur journal du matin pour les élections municipales du mois de mars 2020. Le tribunal mixte vient de prononcer la liquidation judiciaire.

D’Hersant en Hersant

Créé en 1964, sur fonds publics et large­ment pour soutenir la per­son­nal­ité et la poli­tique de Charles de Gaulle, le titre est repris en 1973 par Robert Her­sant. La société est placée en redresse­ment judi­ci­aire et cédée en 2014, puis de nou­veau en 2017 où elle est rachetée par une petite fille d’Hersant, Aude Jacques-Ruet­tard qui veut relancer le titre.

Pertes récurrentes

Une sit­u­a­tion insu­laire pour la Guade­loupe et la Mar­tinique, trois édi­tions, trois lieux de dif­fu­sion séparés géo­graphique­ment, des sur­coûts inévita­bles, un marché pub­lic­i­taire local lim­ité, l’équilibre financier (hors la péri­ode de créa­tion où l’Etat abondait) de la société éditrice a tou­jours été pré­caire. Le quo­ti­di­en aurait per­du près de 500 000 euros par mois en 2018 et 2019, pour un chiffre d’affaires inférieur à 30M€, une sit­u­a­tion inten­able. Aude Jacques-Ruet­tard avait bien déposé un plan de reprise (sévère) mais, alors que les pou­voirs publics annonçaient une aide de 3M€, elle n’a pu obtenir les sou­tiens financiers privés néces­saires, entraî­nant la fer­me­ture et le licen­ciement des 230 salariés du groupe. La sit­u­a­tion n’est guère plus favor­able à la Réu­nion où Le Jour­nal de l’Ile est en procé­dure de sauve­g­arde et son con­cur­rent, Le Quo­ti­di­en de la Réu­nion, en petite forme.

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