Longtemps les médias suisses ont été à l’abri des remous des différents secteurs de l’information en Europe, protégés par un système plutôt décentralisé et par le multi-linguisme. Même critiqués pour être dans certains cas le miroir de l’empire du Bien, même si la section locale de Reporters Sans Frontières militait ouvertement pour la censure, les journalistes suisses coulaient des jours (plus ou moins) heureux. Plus maintenant.