L’affaire Matzn­eff est venue rap­pel­er une fois encore le lourd passé d’une presse de gauche, qui dans les années 70 et 80, toute-puis­sante, avait entre­pris sans grande ver­gogne de repouss­er plus loin encore les bornes de la « libéra­tion sex­uelle », en se livrant notam­ment à l’éloge de la pédophilie, ou en aban­don­nant au moins cer­taines de ses pages à des pro­mo­teurs des « amours enfan­tines ».Il faut recon­naître au quo­ti­di­en Libéra­tion, l’organe de presse le plus impliqué alors, de s’être expliqué plusieurs fois, et excusé. Cepen­dant la manière interroge.