Nous avons découvert RAGE un peu par hasard au fil de l’internet. Intrigués par son format et son aspect à la fois iconoclaste et novateur nous avons posé quelques questions à un de ses fondateurs.
Pourquoi Rage ?
Refusant de laisser le monopole de la culture à la gauche et lassés du contenu anxiogène, pour ne pas dire toxique, le plus souvent diffusé par les médias classiques de droite, nous avons pris l’initiative de lancer RAGE, un webzine traitant de sujets culturels plus en phase avec la jeunesse, son époque et ses problématiques, tout en dépassant les obsessions habituelles propres à un certain “milieu” dont nous souhaitons nous distancer en apportant une alternative positive susceptible de toucher un public plus large et pas nécessairement politisé.
Précisons immédiatement que RAGE n’est pas un « média » dans le sens où il n’envisage pas de parler « d’actualité », néanmoins, RAGE, se veut actuel, contemporain, au sens où il nous est apparu qu’aucun site de droite conséquent ne traitait des « mythologies » contemporaines – pour parler comme Roland Barthes – et des objets, pratiques et productions propres à l’Occident moderne (cinéma contemporain, jeux vidéos, musiques actuelles etc…).
Trop de réactionnaires de droite cultivent du dédain pour la technologie, le progrès et la culture de masse… pourtant, nous pensons cette « Métaculture » comme étant essentiellement nôtre car définissant notre ethos collectif temporel sachant que toute une génération d’occidentaux a déjà grandi au contact de ces objets culturels en question.
Par ailleurs, au sein de ces « sous-cultures », existent des dynamiques « communautaires » : rendez-vous par exemple à un concert de musique électronique ou encore de métal, vous y trouverez très largement et exclusivement des Européens, et ce sans forcément que ces derniers en aient conscience.
Idem, pourquoi le public occidental contemporain est-il si friand de Super-Héros ? Avec les comics n’assistons-nous pas à une réinterprétation actualisée, voir à une résurgence atavique, de nos vieux héros mythologiques?
RAGE sera là pour faire émerger ce sentiment d’appartenance à cette large identité que l’on peut qualifier d’européenne, voir plus largement d’occidentale. En clair, il s’agira de déterminer les contours de ce qu’est l’esthétique euro-occidentale via l’analyse de ses multiples avatars d’expression contemporains.
Comment Rage ?
Le Projet Rage émane avant tout d’un collectif, l’Hydre, un réseau constitué d’individus de sensibilités politiques pouvant être classées “à droite” mais ne se reconnaissant ni dans la droite classique ni dans l’opposition souverainiste ni dans la dissidence du Web avec laquelle nous ne partageons pas les références idéologiques traditionnelles, les postures antimodernes et les névroses complotistes caricaturales de plus en plus déconnectées de la jeunesse et de la réalité en général.
L’équipe RAGE repose avant tout sur un principe collaboratif. Il y a bien entendu un noyau dur d’initiateurs garants de la ligne éditoriale, du graphisme et producteurs de la majorité des articles, auquel s’ajoute un cercle plus ouvert d’éditeurs plus ou moins actifs comptant entre autres des lecteurs ayant proposé leur contribution via la mise en réseau permise par Internet. Une équipe nombreuse composée de personnes motivées, dynamiques, partageant une ligne idéologique commune, des centre d’intérêts similaires où chacun contribue en fonction de ses talents respectifs : vous obtenez un projet solide et fonctionnel.
Quels supports et quelles perspectives pour Rage ?
RAGE repose avant tout sur son site internet rage-culture.com, nous sommes également présents sur Facebook, Twitter et Instagram que nous utilisons comme plateformes de diffusion pour relayer nos articles et bien entendu nous faire connaître.
Les perspectives ? Produire des articles de qualité à un rythme régulier. Attirer un plus large public et croître en conséquence pour devenir une sorte de Vice avec un biais droitard assumé.