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Le vice-président d’Uber veut fouiller la vie des journalistes

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23 novembre 2014

Temps de lecture : 2 minutes
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Le vice-président d’Uber veut fouiller la vie des journalistes

Temps de lecture : 2 minutes

Suite à la polémique déclenchée par les propos de son vice-président, le groupe Uber a tenté de redorer son image.

Lors d’une récep­tion qui s’est tenue récem­ment à New-York, Emil Michael, vice-prési­dent du ser­vice de voiture avec chauf­feur (VTC), avait claire­ment appelé à la créa­tion d’une équipe pour fouiller la vie des jour­nal­istes hos­tiles envers le groupe dans le but de faire taire leurs cri­tiques. Celui-ci avait par­ti­c­ulière­ment visé la jour­nal­iste Sarah Lacy du site Pan­do­Dai­ly, auteur d’ar­ti­cles à charge con­tre Uber.

Selon 01.net, celle-ci aurait accusé l’en­tre­prise de « sex­isme et de misog­y­nie ». « Je ne sais pas com­bi­en d’autres sig­naux il fau­dra pour com­pren­dre que cette com­pag­nie ne nous respecte pas et ne fait pas de notre sécu­rité une pri­or­ité », avait-elle écrit.

Mais devant le tol­lé sus­cité par les pro­pos de son vice-prési­dent, le patron d’U­ber, Travis Kalan­ick, a tenu à s’ex­cuser à tra­vers une série de 13 tweets. « Les com­men­taires d’Emil à un récent dîn­er étaient calami­teux et ne représen­tent pas le groupe », a‑t-il déclaré. Cepen­dant, ce dernier n’en­vis­age pas de licenci­er M. Michael : « Tout le monde peut appren­dre de ses erreurs et cela vaut aus­si pour Emil. »

Uber est une entre­prise de ser­vice de voiture avec chauf­feur basée à San Fran­cis­co. Présente dans plus de 200 villes à tra­vers le monde, elle doit régulière­ment défendre la légal­ité de son activ­ité devant les tri­bunaux à la demande des entre­pris­es de taxis.