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Valeurs Actuelles analyse les actions de George Soros

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23 mai 2018

Temps de lecture : 4 minutes
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Valeurs Actuelles analyse les actions de George Soros

Temps de lecture : 4 minutes

L’Observatoire a consacré de nombreux articles aux activités du milliardaire américain (d’origine juive hongroise mais fâché avec Israël) George Soros. Nous avions publié en novembre 2016 un long dossier sur l’influence de Soros sur les médias américains. Les lecteurs pourront s’y référer. Mais Soros s’intéresse aussi aux médias polonais, et à la censure sur les réseaux sociaux en demandant à l’Union Européenne de les « réguler », comprenez de les censurer et surtout de les encourager à l’autocensure. Il a fallu du courage à l’hebdomadaire conservateur Valeurs Actuelles pour titrer en Une son numéro 4250 paru le 10 mai 2018 Le milliardaire qui complote contre la France. Révélations sur George Soros, le financier mondial de l’immigration et de l’islamisme. Et de consacrer treize pages à cet agitateur mondial. Nous conseillons aux intéressés de se procurer le numéro, pour les autres c’est par ici.

La machination Soros

Sous la sig­na­ture de Raphaël Stainville et Louis de Raguenel, l’hebdomadaire con­sacre trois pages aux mul­ti­ples ten­tac­ules directe­ment ou indi­recte­ment orchestrées par la fon­da­tion cen­trale de Soros, l’Open Soci­ety Foun­da­tion (OSF) à laque­lle il vient de trans­fér­er 18 mil­liards de dol­lars. Les asso­ci­a­tions, fon­da­tions, ONG financées directe­ment ou indi­recte­ment don­nent le tour­nis : révo­lu­tions dites de couleur dans les pays de l’est, Femen, CNRS, Sher­pa, Human Rights Watch, Glob­al Wit­ness, Reporters Sans Fron­tières (RSF), Euro­pean Inves­tiga­tive Col­lab­o­ra­tions etc. L’article suiv­ant s’intéresse au mil­i­tant de la sub­mer­sion migra­toire et de l’islamisme. Là aus­si les asso­ci­a­tions immi­gra­tionnistes repar­tent avec les poches pleines : l’auberge des migrants, Unit­ed for Inter­cul­tur­al Action, Calais Migrant Sol­i­dar­i­ty, Amnesty Inter­na­tion­al, Plat­form for Inter­na­tion­al Coop­er­a­tion on Undoc­u­ment­ed Migrants (Picum), Human Rights Ini­tia­tive, Roma Ini­tia­tives, Col­lec­tif con­tre l’islamophobie en France etc…

Soros et l’Afrique

L’Afrique n’est pas oubliée et les ONG infil­trées par Open Society/OSF ou aimable­ment con­sen­tantes pra­tiquent des allers et retours avec la fon­da­tion Soros. Par exem­ple Gillian Cald­well qui tra­vail­lait pour l’OSF a été nom­mée direc­trice générale de l’ONG Glob­al Wit­ness qui dénonce la cor­rup­tion en Afrique. La phil­an­thropie a bon dos pour exercer une influ­ence poli­tique. Défense des homo­sex­uels, de la lib­erté de la presse, de la pro­mo­tion de la femme ser­vent de cou­ver­ture pour une influ­ence poli­tique ou pour servir des intérêts directe­ment économiques.

À l’assaut de l’Europe, à l’est comme à l’ouest

C’est Char­lotte d’Ornellas qui signe le dernier papi­er sur le ter­rain de jeu favori du mil­liar­daire, l’Europe. Ukraine, Macé­doine, Géorgie, Ser­bie, Hon­grie, Roumanie autant de pays d’Europe Cen­trale où une fon­da­tion Soros (ou une ONG qu’elle finance) exerce une puis­sante influ­ence. Mais cette activ­ité n’est pas absente en Europe de l’ouest. Best for Britain (par­ti­san du remain au moment du référen­dum anglais sur l’adhésion à l’UE), le Plan­ning famil­ial, l’Abortion Rights Cam­paign, jusqu’à l’Ifri (Insti­tut français des rela­tions inter­na­tionales) qui se voit com­man­der une étude sur le thème Quelles poli­tiques d’immigrations, d’asile et de citoyen­neté en France, tous ont été sub­ven­tion­nés à un titre ou un autre par la galax­ie Soros. Comme le note la jour­nal­iste, Soros n’organise pas les révo­lu­tions il les prépare. 

Il manque un chapitre con­sacré aux médias. Dans notre dossier sur le général Petraeus, nou­veau tsar des médias dans les Balka­ns, nous mon­tri­ons com­ment une mod­este start up de Ser­bie, Unit­ed Group, s’était propul­sée aux avant postes des médias grâce à un investisse­ment prov­i­den­tiel de dix mil­lions de dol­lars du Soros Invest­ment Cap­i­tal Man­age­ment. Il aurait aus­si fal­lu par­ler de la sélec­tion d’organisations financées par Soros lors du Con­grès inter­na­tion­al de jour­nal­isme de Peru­gia en mai 2017. Où l’on voit tous les par­tic­i­pants à la table ronde sur l’Europe cen­trale et la lib­erté de la presse, financés par une des fon­da­tions Soros. Mais un seul numéro de l’hebdomadaire n’y aurait pas suffi…