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Un droit de réponse de Denis Olivennes

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30 juillet 2019

Temps de lecture : 6 minutes
Accueil | Veille médias | Un droit de réponse de Denis Olivennes

Un droit de réponse de Denis Olivennes

Temps de lecture : 6 minutes

Pre­mière dif­fu­sion le 27/03/2019

Nous avons reçu le 13 mars 2019 un courrier de Maître Del Forno (du cabinet Temime, Dreyfus-Schmidt, Minkowski, Reynaud et Del Forno) une lettre recommandée avec AR concernant notre portrait de Denis Olivennes publié le 28 février 2019. Conformément à l’article 6, IV, de la loi n°2004–575 du 21 juin 2004 nous publions tel quel ce droit de réponse avec nos commentaires.

« Le 28 févri­er 2019, le site www.ojim.fr pub­li­ait un por­trait de Denis Olivennes. Cet arti­cle mul­ti­pli­ait les impré­ci­sions, les inex­ac­ti­tudes et les allé­ga­tions aus­si fauss­es qu’attentatoires à l’honneur de ce dernier.

Il y était écrit que Mon­sieur Denis Olivennes était agrégé « de sci­ence économique et sociale », il s’agit d’une pre­mière erreur.

Il y était relaté que Mon­sieur Olivennes s’était vu refuser l’octroi de sa carte de presse par la Com­mis­sion de la carte de presse dans qu’il fut pré­cisé qu’il venait d’être élu directeur de la rédac­tion du Nou­v­el Obser­va­teur à une très large majorité des jour­nal­istes qui y exerçaient.

Con­traire­ment à ce qui était pré­ten­du plus loin Denis Olivennes ne fut pas pro­mu, en juil­let 2008, Offici­er de la Légion d’honneur sur le con­tin­gent de Mon­sieur François Fil­lon mais Cheva­lier de cet ordre sur le con­tin­gent du Min­istère de la Culture.

Il y était égale­ment allégué que Mon­sieur Olivennes aurait con­nu un con­tentieux prud’homal avec une gou­ver­nante qu’il aurait employé dans sa rési­dence de Taras­con, qu’il aurait fait l’objet d’une plainte pour tra­vail dis­simulé et licen­ciement abusif et enfin qu’une dépen­dance de sa mai­son qu’il occu­pait « avec sa femme » aurait été con­stru­ite sans permis.

Or, Mon­sieur Olivennes n’est pas mar­ié, il n’est pro­prié­taire d’aucune mai­son dans le sud de la France, il n’y a jamais eu d’employé et il n’a jamais fait l’objet d’une plainte pour tra­vail dis­simulé ou licen­ciement abusif ni con­nu de con­tentieux d’urbanisme.du

Il était enfin pré­ten­du que la radio Europe 1 aurait con­nu « un effon­drement » sous sa direc­tion alors qu’elle demeu­rait après son départ la troisième radio général­iste et la qua­trième radio nationale comme à son arrivée.

Mon­sieur Denis Olivennes vous demande de porter à la con­nais­sance de vos lecteurs ces élé­ments de clarification. »

Nos commentaires

Nous remer­cions Mon­sieur Olivennes de quelques pré­ci­sions que nous cor­ri­geons volon­tiers. Nous prenons note qu’il n’est pas agrégé de sci­ence économique et sociale, que sa Légion d’honneur lui a été don­née sur le con­tin­gent du min­istère de la Cul­ture et qu’il n’est pas mar­ié mais vit avec Madame Inès de la Fres­sange. Nous rec­ti­fions en ce sens.

Pour Europe 1 c’est une ques­tion d’appréciation. Si Mon­sieur Denis Olivennes a été rem­placé par déci­sion d’Arnaud Lagardère ce n’est sans doute pas pour témoign­er de la pro­gres­sion de la radio.

Pour la carte de presse, le fait demeure qu’elle lui fût refusée car il était patron de presse et non plus jour­nal­iste, comme nous le pré­ci­sions dans le portrait.

L’histoire de la pro­priété de Taras­con est plus com­pliquée. Il est en effet pos­si­ble que Mon­sieur Olivennes ne soit « pro­prié­taire d’aucune mai­son dans le Sud de la France ». La mai­son en ques­tion sem­ble être pos­sédée par sa com­pagne. Il n’en est pas le pro­prié­taire mais en tant qu’usager très réguli­er il est infor­mé des évène­ments majeurs s’y déroulant. Pour « l’objet d’une plainte pour tra­vail dis­simulé ou licen­ciement abusif » ou le « con­tentieux d’urbanisme » nous nous sommes basés sur deux arti­cles qui n’ont jamais été démen­tis ni fait l’objet à notre con­nais­sance d’un droit de réponse :

Le pre­mier est un arti­cle du Canard Enchaîné du 23 décem­bre 2015 qui établit que la mai­son est bien la pro­priété de Madame Inès de la Fres­sange, qu’une « dépen­dance de 100 m² » con­stru­ite sans per­mis a bien été détru­ite par déci­sion de jus­tice en août 2015. L’article pré­cise que l’employée de mai­son de Madame Inès de la Fres­sange (dont le bon sens indique qu’elle était aus­si au ser­vice de Mon­sieur Olivennes même si celui-ci ne la rémunérait pas directe­ment) a été con­damnée le 1er décem­bre 2015 à vers­er à Madame Chan­tal More­au la somme de 4.680 euros de rap­pel de salaires, une autre audi­ence à tenir en mars 2016 devait stat­uer sur le licen­ciement de Madame More­au. Nous ignorons l’issue de l’appel de Madame de la Fres­sange comme l’issue de l’audience de mars 2016 qui devait suivre.

Le deux­ième est un papi­er de Libéra­tion du 27 décem­bre 2015 et reprenant l’essentiel des infor­ma­tions du Canard Enchaîné. Nous en repro­duisons l’intégralité à l’intention de nos lecteurs :

« Denis Olivennes et Inès de la Fres­sange attaqués en jus­tice par leur domestique

Selon le « Canard enchaîné », le cou­ple a été pour­suivi pour tra­vail dis­simulé et licen­ciement abusif par une ex-employée, logée depuis deux ans dans un mobile home attenant à leur vil­la provençale con­stru­ite illégalement.

Le par­adis proven­cal de Denis Olivennes et sa com­pagne Inès de la Fres­sange, au Pas de Bou­quet, à Taras­con (Bouch­es-du-Rhône), n’abrite pas qu’une mai­son d’une cen­taine de mètres car­rés établie sans per­mis de con­stru­ire et des­tinée (nor­male­ment) à être détru­ite. Elle y cache aus­si, au milieu des pins, un petit baraque­ment en bois, lui aus­si érigé illé­gale­ment. Selon le Canard enchaîné, le cou­ple glam-chic y logeait depuis 2013 sa «gou­ver­nante» : Chan­tal More­au, 55 ans, femme à tout faire des lieux, com­pren­dre les bass­es besognes, veiller sur les 9 hectares du domaine, entretenir la piscine, faire les cours­es au super­marché, jouer les taxis pour les reje­tons etc.

Pour son labeur, Chan­tal More­au était rémunérée 1 560 euros bruts par mois, un mon­tant un peu plus élevé que le SMIC (de 94 euros), moins les 350 euros que la domes­tique devait débours­er en retour pour la loca­tion de la maison­nette, qu’elle partageait avec son fils, et qui n’avait rien de lux­ueuse, en tout cas en com­para­i­son à la vil­la prin­ci­pale. Il s’ag­it d’un vul­gaire mobile home coif­fé d’un toit en tôle, si l’on en croit une pho­to de la bicoque pub­liée mer­cre­di dans le Canard Enchaîné.

L’heb­do­madaire satirique révèle que les rela­tions entre les deux tourtereaux et leur «ser­vante» ont pris une tour­nure judi­ci­aire, début décem­bre, quand la bonne a trainé ses ex-employeurs devant les prud’hommes, notam­ment pour tra­vail dis­simulé et licen­ciement abusif. Elle avait été limogée en sep­tem­bre après son refus de pren­dre le statut d’au­toen­tre­pre­neur, selon le Palmipède. Denis Olivennes et Inès de la Fres­sange ayant en out­re arrêté de lui régler tout salaire depuis cette date, ils ont été con­damnés à vers­er à Chan­tal More­au 4 680 euros d’ar­riérés de paiements. L’af­faire aura des suites, puisque madame (de la Fres­sange), a fait appel de la déci­sion. Le limo­geage, lui, sera exam­iné en mars. »