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Retour sur les censures de Facebook, le cas Craig Murray

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31 mai 2018

Temps de lecture : 4 minutes
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Retour sur les censures de Facebook, le cas Craig Murray

Temps de lecture : 4 minutes

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Pub­lié le 31 mai 2018 | Éti­quettes : Face­book, Twit­ter

Retour sur les censures de Facebook, le cas Craig Murray

Le sujet pourrait fatiguer les lecteurs de l’Observatoire (en forte hausse, merci de nous suivre, merci aussi aux donateurs qui permettent notre existence), mais nous devons y revenir : Facebook vous censure et ce n’est qu’un début. Un exemple anglais pris sur le site Les Crises.

Comment Facebook ralentit les flux

Le site de Craig Mur­ray a nor­male­ment une soix­an­taine de mil­liers de lecteurs quo­ti­di­ens. Soudaine­ment fin avril 2018 le flux se tar­it à 20 000 vis­i­teurs. Pourquoi ? En temps nor­mal la moitié des vis­ites sont faites via Face­book. LE RÉSEAU SOCIAL A QUASIMENT BLOQUÉ LA DIFFUSION DES POSTS DU SITE. Mur­ray explique :

Le mécan­isme prin­ci­pal lorsqu’un blocage est imposé par Face­book est que mes mes­sages sur Face­book ne sont tout sim­ple­ment pas envoyés dans les délais à la grande majorité des per­son­nes qui sont des amis ou qui suiv­ent. Il me reste à croire que le post a été partagé avec eux, mais en fait, il n’a été mon­tré qu’à un tout petit nom­bre d’entre eux. Ensuite, si vous êtes l’un des rares des­ti­nataires et que vous voyez le mes­sage et que vous le partagez, il s’affichera sur votre time­line comme partagé, mais en fait, la grande majorité de vos pro­pres amis ne le recevront pas non plus. Face­book ne fait pas ce qu’il vous dit qu’il fait – il vous mon­tre qu’il est partagé – et Face­book vous cache délibéré­ment ce fait.

Tout se passe dans l’ombre, le réseau social ne vous dit rien, ne dit rien aux mem­bres du réseau qui étaient habitués à recevoir les posts de tel ou tel site. Il vous débranche tout sim­ple­ment mais en vous lais­sant l’illusion que vous êtes encore act­if. Une sorte de mort blanche

Twitter aussi

Déjà en 2014, la France se situ­ait devant la Russie pour le nom­bre de comptes Twit­ter sup­primés. Nous avions par­lé fin 2017 du trop plein de cen­sure sur Twit­ter. Cette poli­tique active de sup­pres­sion de comptes a valu à Twit­ter les félic­i­ta­tions du jury, par­don de l’Union Européenne via son Vice Prési­dent Andrus Ansip, respon­s­able de la poli­tique numérique de l’U.E. en jan­vi­er 2018.

Nous reprenons notre con­clu­sion d’avril 2018 citant Ansip :

Mais « d’autres défis demeurent mal­gré tout, notam­ment l’absence de retour sys­té­ma­tique d’informations aux util­isa­teurs ». La réé­d­u­ca­tion des util­isa­teurs est con­sid­érée comme insuff­isante car un tiers d’entre eux ne sont pas aver­tis. « Le retour d’informations aux util­isa­teurs fait tou­jours défaut pour près d’un tiers des sig­nale­ments en moyenne, les taux de réac­tion vari­ant d’une entre­prise des tech­nolo­gies de l’information à l’autre ». Fort heureuse­ment « 70% des mes­sages haineux dénon­cés sont sup­primés …grâce aux sig­nale­ments par les ONG et instances publiques par­tic­i­pant à l’évaluation ». Big Broth­er et Big Oth­er ont de beaux jours devant eux.

Puisque vous êtes là, une minute d’attention s’il vous plaît…

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Claude Chol­let
Prési­dent de l’Ojim

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